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400 LES MATIÈRES DE RÉSERVE. à parois minces, dans l'écorce, le péricycle, la moelle, les rayons médullaires, les parenchymes primaires libériens et ligneux : plus tard, dans le phelloderme, les parenchymes secondaires libériens et ligneux, les rayons secondaires. La- production de ces parenchymes de réserve s'exagère parfois en certains points, et une région particulière delà tige se trouve bientôt former un réservoir nutritif renflé qu'on nomme tubercule. Le renflement peut occuper une zone plus ou moins considérable de la tige, il est susceptible de se détacher d'elle, de former des racines adventives, et de régénérer l'individu (fig. 502). Pour la racine, la mise en réserve a lieu dans les diverses parties du parenchyme cortical, ou dans le conjonctif; quand l'organe peut s'épaissir parla formation de tissus secondaires et quand ceux-ci peuvent provoquer la tuberculisation , le parenchyme secondaire se charge des substances de réserve. ^LStomiiltrS^L 8 f Ta Les principales substances de réserve que base de la tige. nous allons maintenant passer en revue sont : l'amidon, les glucoses, l'inuline, les matières grasses et, accessoirement, des acides organiques, des gommes, des tannins, des huiles essentielles, des résines, des matières colorantes et des alcaloïdes. (Voir pages 18 et suivantes.) AMIDON. — Dans un très grand nombre de tissus riches en matières de réserve les substances non azotées s'accumulent sous forme d'amidon. Il suffit, pour se rendre compte de ce fait, d'examiner au microscope des coupes minces faites dans des cotylédons de plantules, dans l'albumen d'un grain de Blé, dans un tubercule de Pomme de terre, ou dans un rhizome quelconque. On reconnaît l'amidon à la coloration bleu intense qu'il prend au contact de l'iode. Pour doser l'amidon, on le transforme en glucose par un acide, l'acide chlorhydrique par exemple, et on en évalue la quantité au moyen de la liqueur de Fehling. La réaction de ce liquide cupro-potassique, qui s'etïectue rapidement sous l'action delà chaleur, s'accomplit aussi à froid. L'oxyde cuivreux formé doit être recueilli sur un filtre, lavé à l'eau chaude et desséché. On l'additionne ensuite d'acide azotique et on le chauffe dans une capsule de platine ; il se produit de l'oxyde cuivrique que l'on pèse, On sait que 220,5 parties de celui-ci correspondent à 100 de glucose ou 90 d'amidon (1). (I) La liqueur de Fehling se prépare comme il Mjit dans 200 ce. d'eau on dissout 31,8:3 gr. de sulfate cuivrique pur, on ajoute une solution de 173 gr. d'acétate sodo-petas-
ACCUMULATION DES RÉSERVES. 401 Il faut ajouter, que l'amidon contient de très petites quantités de substances minérales. On en cherchera le poids pour le déduire du poids obtenu. LES DIASTASES ET LELR ACTION. — Les diastases sont très répandues dans les végétaux, mais en quantité différente (voir page 21 et suivantes 1 !. L'orge germé' est principalement riche en ferments solubles. Pour préparer une solution de diastase, on broie du malt provenant d'une brasserie, et l'on obtient une poudre amorphe, sur laquelle on verse de l'eau; on laisse cette eau en contact avec la poudre, et on filtre. En mélangeant le liquide filtré' avec de l'empois d'amidon (1) il se produit peu à peu une transformation de celui-ci. Pendant quelque temps le liquide pris dans le mélange se colore en bleu par l'addition de solution alcoolique d'iode ; puis la liqueur teintée de nouveau est violette, plus tard l'expérience donne une couleur brune ; finalement l'iode perd son pouvoir colorant. L'amidon s est dédoublé sous l'action du ferment soluble en sucre etdextrine. Mais la dextrine est elle-même un mélange de plusieurs substances qui se colorant diversement par l'iode L'expérience montre encore que les diastases se rencontrent dans d'autres germinations que celle de l'Orge; on en trouve aussi 1res facilement dans les feuilles et les lie.es de plantes diverses. L'amylase n agit pas seulement sur l'empois d'amidon, elle agit sur les grains eux-mêmes Les acides et les alcalis annulent son action, l'alcool et le chloroforme ne la paralysent pas. La transformation de l'amidon -ns l'influence d'une diastase s'effectue plus rapidement a haute qu'a basse température; cependant, si l'on porte le liquide provenant de l'infusion du mail à l'ébullition, il perd sa propriété. L'expérience montre encore que la formation des diastases chez les plantes supérieures ne peut a\oir lb'ii qu en présence de l'oxygène de l'air. Pour le prouver, on place dans deux cloches courbes des grains de Blé desséchés à l'air, on remplit, ces cloches d'eau froide préalablement bouillie et. on les renverse sur une cuve a mercure. Au bout d'un jour, on remplace l'eau de l'une des cloches par de l'air atmosphérique et celle de l'autre par de l'hydrogène rigoureuse.ment pur; on laisse un peu d'eau pour'empêcher la production sique dans 4M,
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à parois minces, dans l'écorce, le péricycle, la moelle, les rayons<br />
médullaires, les parenchymes primaires libériens et ligneux :<br />
plus tard, dans le phelloderme, les parenchymes secondaires libériens<br />
et ligneux, les rayons secondaires. La- production de ces<br />
parenchymes de réserve s'exagère parfois en certains points, et<br />
une région particulière delà tige se trouve bientôt former un réservoir<br />
nutritif renflé qu'on nomme tubercule.<br />
Le renflement peut occuper une zone plus ou moins considérable<br />
de la tige, il est susceptible de se détacher<br />
d'elle, de former des racines adventives,<br />
et de régénérer l'individu (fig. 502).<br />
Pour la racine, la mise en réserve a lieu<br />
dans les diverses parties du parenchyme<br />
cortical, ou dans le conjonctif; quand l'organe<br />
peut s'épaissir parla formation de tissus<br />
secondaires et quand ceux-ci peuvent<br />
provoquer la tuberculisation , le parenchyme<br />
secondaire se charge des substances de<br />
réserve.<br />
^LStomiiltrS^L 8<br />
f Ta Les principales substances de réserve que<br />
base de la tige. nous allons maintenant passer en revue<br />
sont : l'amidon, les glucoses, l'inuline, les<br />
matières grasses et, accessoirement, des acides organiques, des<br />
gommes, des tannins, des huiles essentielles, des résines, des matières<br />
colorantes et des alcaloïdes. (Voir pages 18 et suivantes.)<br />
AMIDON. — Dans un très grand nombre de tissus riches en matières<br />
de réserve les substances non azotées s'accumulent sous<br />
forme d'amidon. Il suffit, pour se rendre compte de ce fait, d'examiner<br />
au microscope des coupes minces faites dans des cotylédons<br />
de plantules, dans l'albumen d'un grain de Blé, dans un tubercule<br />
de Pomme de terre, ou dans un rhizome quelconque. On reconnaît<br />
l'amidon à la coloration bleu intense qu'il prend au contact<br />
de l'iode.<br />
Pour doser l'amidon, on le transforme en glucose par un acide,<br />
l'acide chlorhydrique par exemple, et on en évalue la quantité au<br />
moyen de la liqueur de Fehling. La réaction de ce liquide cupro-potassique,<br />
qui s'etïectue rapidement sous l'action delà chaleur, s'accomplit<br />
aussi à froid. L'oxyde cuivreux formé doit être recueilli sur<br />
un filtre, lavé à l'eau chaude et desséché. On l'additionne ensuite<br />
d'acide azotique et on le chauffe dans une capsule de platine ; il se<br />
produit de l'oxyde cuivrique que l'on pèse, On sait que 220,5 parties<br />
de celui-ci correspondent à 100 de glucose ou 90 d'amidon (1).<br />
(I) La liqueur de Fehling se prépare comme il Mjit dans 200 ce. d'eau on dissout<br />
31,8:3 gr. de sulfate cuivrique pur, on ajoute une solution de 173 gr. d'acétate sodo-petas-