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382<br />

CIRCULATION CHEZ LES VÉGÉTAUX.<br />

CHAPITRE Y<br />

CIRCULATION CHEZ LES VÉGÉTAUX<br />

llô. Absorption d'eau par les plantes. — Pour bien<br />

comprendre les phénomènes qui accompagnent l'absorption de<br />

l'eau par les végétaux, il faut connaître quelques résultats d'expériences<br />

faites sur les relations qui existent entre l'eau et le sol.<br />

Si l'on expose à l'action de l'humidité atmosphérique des récipients<br />

de verre contenant des terres sèches provenant de sols sablonneux<br />

et argileux, on constatera qu'au bout d'un certain temps<br />

la terre employée a augmenté de poids par suite de la condensation<br />

de vapeur d'eau ; on constatera aussi que la terre d'un sol<br />

argileux condense plus d'eau que celle d'un sol sablonneux.<br />

En outre, le sol possède la propriété d'aspirer l'eau par capillarité.<br />

Pour étudier cette action, on remplit de terre fine des tubes<br />

de petit diamètre, on plonge sous l'eau leur partie inférieure,<br />

on détermine ensuite la hauteur à laquelle cette eau s'élève. Il est<br />

aisé de constater ainsi que l'eau monte moins vite dans une terre<br />

argileuse que dans une terre sablonneuse ; mais si on ne se contente<br />

pas d'examiner la vitesse d'ascension, on constate que l'humidité<br />

s'élève aune plus grande hauteur dans le tube rempli de terre<br />

argileuse que dans l'autre. Pour déterminer la vitesse avec laquelle<br />

l'eau pénètre dans une terre sèche et la profondeur à laquelle<br />

elle parvient, on verse dans chaque tube une couche d'eau,<br />

et on constate les mêmes phénomènes que pour l'ascension.<br />

Les parcelles d'un sol plus ou moins humide sont enveloppées<br />

par une couche aqueuse. Il est clair que les molécules d'eau voisines<br />

des particules du sol, seront plus énergiquement retenues que les<br />

autres. Si l'on cultive, en effet, une plante jusqu'à ce qu'elle ait développé<br />

un certain nombre de feuilles, et si l'on cesse de lui fournir<br />

de l'eau, on la verra se flétrir peu à peu. Quand la plante sera naturellement<br />

desséchée, si l'on détermine expérimentalement par une<br />

dessiccation à 100° la quantité d'eau que contient la terre, on<br />

trouve qu'après le flétrissement, elle en contient encore 15 p. 100<br />

environ. Le flétrissement résulte, semble-t-il, de ce que les plantes<br />

ne peuvent absorber assez vite et en quantité suffisante l'eau<br />

retenue dans le sol.<br />

On peut compléter l'expérience de la manière suivante : Lorsque<br />

la plante est entièrement llétrie, on prend quelques grammes de<br />

terre qu'on place dans une enceinte dont l'air contient beaucoup

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