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378 RESPIRATION DES VÉGÉTAUX.<br />

Le même appareil peut aussi servir à des expériences sur l'action<br />

de la température, et encore à établir l'énergie de la respiration<br />

des différents organes. Pour cette dernière partie, on doit opérer<br />

avec des poids égaux d'organes divers, à la même température et<br />

dans le même temps.<br />

On reconnaît ainsi que la racine et la tige absorbent de l'oxygène<br />

d'une manière continue sur toute leur surface, et dégagent en<br />

même temps de l'anhydride carbonique. Les rhizomes et les racines<br />

respirent dans le sol, les tiges submergées et les racines<br />

aquatiques respirent à l'aide des gaz dissous dans l'eau.<br />

Les feuilles sont douées d'une respiration dont l'énergie est en<br />

rapport avec leur surface plus grande que celle de la tige et de la<br />

racine, elles consomment de l'oxygèue et exhalent de l'anhydride<br />

carbonique.<br />

Pour une plante donnée, au même âge, l'intensitéde la respiration<br />

augmente de plus en plus avec la température; la courbe des<br />

intensités est une parabole.<br />

La respiration varie aussi beaucoup avec la nature de la feuille.<br />

Les feuilles caduques se montrent plus actives que les feuilles persistantes.<br />

Enfin, l'intensité respiratoire varie, pour une même<br />

plante, à la même température, avec l'âge de la feuille; c'est pendant<br />

la période de jeunesse et quand la croissance est très active<br />

qu'elle atteint sa plus grande énergie ; elle décroît ensuite à mesure<br />

que la croissance se ralentit,<br />

112. Détermination de là quantité d'oxygène absorbé.<br />

— On détermine la quantité d'oxygène absorbé par une plante au<br />

moyen d'un appareil qui consiste en un récipient de verre dont le<br />

volume est déterminé une fois pour toutes, jusqu'à un trait de<br />

repère; le ballon est fermé par un bouchon de caoutchouc percé<br />

de deux trous ; l'un d'eux donne passage à une tige à laquelle est<br />

suspendue une petite éprouvette contenant une solution de potasse,<br />

l'autre reçoit un tube de verre calibré, deux fois recourbé et dont<br />

la grande branche, plongeant dans une cuve à mercure, est pourvue<br />

d'une échelle graduée en millimètres.<br />

Le volume de l'air renfermé dans un tel appareil est évidemment<br />

celui du ballon, augmenté de celui du tube jusqu'au niveau du<br />

mercure et diminué de tous les objets contenus. A mesure que les<br />

plantes respirent et usent l'oxygène, le mercure monte dans la<br />

grande branche, la dissolution de potasse placée dans l'éprouvette<br />

absorbe l'anhydride carbonique qui se dégage. On déterminera la<br />

quantité de ce gaz qui a été produite en la précipitant à l'état de carbonate<br />

de baryum à l'aide du chlorure de ce métal. Le précipité est ensuite<br />

lavé, puis desséché avec soin. On détermine, par le poids de<br />

carbonate de baryum formé, la quantité d'anhydride produit.

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