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276 REPRODUCTION.<br />

distances et déposés à la surface des corps environnants, notarhment<br />

sur les stigmates des fleurs. Une grande partie se perd en<br />

chemin, aussi, voit-on les Ileurs unisexuées produire du pollen en<br />

bien plus grande abondance que les plantes à Heurs hermaphrodites.<br />

Le sol des campagnes est, parfois, sur de grands espaces,<br />

couvert du pollen enlevé aux arbres des forêts et saupoudré d'une<br />

couche jaunâtre.<br />

Les insectes jouent d'autre part un rôle important dans la pollinisation.<br />

Beaucoup d'entre eux se nourrissent du nectar et du pollen<br />

des fleurs, et, en se posant sur l'une d'elles, provoquent la<br />

pollinisation soit directement, soit indirectement.<br />

L'animal détermine, en effet, une agitation qui peut projeter le<br />

pollen sur le stigmate ; ou bien, en frottant avec son corps les anthères,<br />

il se charge de pollen, et touche ensuite le stigmate sur<br />

lequel il laisse quelques grains. Dans ce cas l'insecte a provoqué<br />

la pollinisation directe (fig. 386 et 387).<br />

Plus souvent, l'insecte est un agent de pollinisation indirecte,<br />

pour les fleurs dichogames unisexuées surtout. En entrant dans la<br />

fleur mâle, il frotte les anthères ouvertes et son corps se couvre de<br />

pollen ; plus tard, s'il vient à entrer dans une fleur femelle, il<br />

frôle le stigmate et y abandonne du pollen.<br />

73. Multiplication. — Lne plante peut, comme nous l'avons<br />

dit, reproduire un individu semblable soit par affranchissement<br />

d'organes complets et pouvant se suffire, soit par mise en liberté<br />

de parties qui doivent se compléter plus tard.<br />

La Véronique, la Bugle, l'Epervière, d'autres plantes encore, se<br />

multiplient spontanément par leurs stolons qui rampent sur le sol<br />

et émettent des racines; chez le Fraisier, on voit se former de distance<br />

en distance des rosettes de feuilles d'où partent les racines.<br />

Dans la pratique, on utilise divers procédés naturels pour<br />

reproduire des végétaux utiles.<br />

On nomme marcotte, une portion de végétal ayant racines, tige<br />

et feuilles et séparée artificiellement de l'ensemble.<br />

Une bouture est au contraire une portion du végétal, qui doit se<br />

compléter pour donner un individu nouveau. Un morceau de feuille<br />

ou de tige est, nous l'avons vu, apte à produire des racines adventives;<br />

si l'on favorise ce développement, on obtient promptement<br />

un végétal identique au premier ; c'est cette opération qui est le<br />

bouturage.<br />

Il peut arriver que la branche ou le bourgeon ne donnent pas<br />

facilement des racines adventives ; en ce cas, on les porte sur une<br />

tige enracinée et l'on soude les deux parties entre elles de manière<br />

qu'elles ne forment qu'un seul individu. La partie fixe est<br />

appelée, en arboriculture, le sujet; la partie détachée, le greffon,

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