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236 LA FLEUR.<br />

masse cireuse qu'on nomme une pollinie. Un prolongement grêle<br />

dit caudieule relie la pollinie à un petit corps glandulaire désigné<br />

sous le nom de rétinacle (fig. 336).<br />

C'est par une croissance intercalaire du filet que l'étamine s'ac-<br />

Fig. 337. — Fleur de Tdleul à androcée dialystémone.<br />

croît et acquiert ses dimensions définitives. L'androcée est dialystémone<br />

lorsque les étamines s'allongent en demeurant séparées<br />

les unes des autres (fig. 337). S'il arrive que les filets s'élargissent<br />

à la base et que les régions de croissance se soudent,<br />

Fig. 338. — Étamines monadelphes Fig. 339. — Étamines synanthérées<br />

de Lysimachia vulgaris. ou syngenôses.<br />

l'androcée devient gamostémone ; on dit aussi, pour désigner la<br />

même concrescence, que les étamines sont monadelphes (fig. 338).<br />

La concrescence ne doit pas être confondue avec l'adhérence<br />

que les étamines contractent quelquefois dans l'androcée. Pour<br />

cette dernière disposition, l'adhérence a lieu le plus souvent par la<br />

partie la plus large, c'est-à-dire par l'anthère, et la séparation<br />

s'opère toujours sans déchirure. Les étamines, ainsi soudées,

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