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224 LÀ FLEUR. Avec ces formations mixtes, il peut arriver que, l'anthère restant normale, le filet se garnisse d'ovules sur ses bords; d'autres fois, c'est un des sacs polliniques externes qui disparaît, remplacé par une rangée d'ovules. Si les deux sacs polliniques externes disparaissent, des ovules se substituent encore à chacun d'eux; la feuille staminale se trouve être ainsi tout à la fois anthère et carpelle. La métamorphose régressive peut s'observer de la même manière ; fréquemment on voit les étamines prendre le caractère des pétales, plus rarement celui des sépales. Certains Cerisiers ont une partie de leurs étamines transformées en lames colorées; la Heur est encore de cette façon devenue double. La culture permet de faire passer les étamines à l'état de pétales. La Pivoine, le Pavot, le Rosier et beaucoup d'autres plantes, multiplient de cette façon les pièces de leur corolle. Dans les fleurs doubles, les carpelles euxmêmes se métamorphosent en étamines, en pétales ou en sépales ; cette transformation entraîne celle des ovules et leur étude tératologique donne lieu à d'importantes observations sur leur constitution. Il arrive encore qu'une Heur, normalement unisexuée, développe un androcée ou un gynécée et devienne hermaphrodite. D'autres fleurs, normalement irrégulières, deviennent régulières par une métamorphose qu'on appelle pélorie. Parfois enfin le pédicelle croit au-dessus du pistil et forme un rameau qui traverse la fleur (fig. 306) ; ou bien, à l'aisselle des sépales et des pétales, apparaissent des bourgeons qui donnent des rameaux ordinaires. Après avoir examiné la fleur, les diverses situations quelle peut occuper sur le rameau, ses groupements et ses anomalies, nous devons étudier en détail la structure de chacun des verticilles qui la composent. 62. Calice. — Les feuilles modifiées qui constituent le calice (*) C, sépales transformés en feuilles. —P. pélales multipliés aux dépens des étamines. — A, axe prolongé portant une Heur imparfaite. — F, lames colorées représentant des carpelles avortés.
CALICE. 225 d'une fleur sont les sépales. Ils sont généralement sessiles; leur limbe, pourvu d'une large base, est entier et terminé en pointe plus ou moins obtuse. La base est quelquefois le siège d'un accroissement exagéré qui détermine la formation d'une bosse ou d'un éperon. Le plus souvent verts, comme les feuilles, les sépales se colorent dans quelques cas et ressemblent à des pétales. Le calice est régulier quand tous les sépales sont de même forme et de dimensions égales ; ou encore, lorsque étant de formes diverses et de dimensions inégales, ils alternent régulièrement : le calice est alors symétrique par rapport à l'axe de la fleur. Un calice est irrégulier quand un des sépales se développe plus que les autres; il n'est plus symétrique que par rapport à un plan coupant à la fois la nervure médiane du sépale le plus développé et l'axe floral. Les sépales atteignent leurs dimensions définitives par un allongement intercalaire. La zone de croissance peut être située à quelque dislance de la base, dans ce cas tous les sépales s'allongent isolément et demeurent séparés, le calice est dialysépale. Lorsque la zone de croissance occupe la base même du sépale, elle se soude à ses voisines et forme un anneau continu; il y a alors concrescence; les sépales sont soudés et réunis sur une région plus on moins grande de leur partie inférieure, le calice est gamosépale. Les bords supérieurs du tube ainsi constitué sont dentés ou lobés suivant les cas. Il est facile, à l'aide des lobes ou dents, de reconnaître le nombre de sépales qui entrent dans la composition d'un calice dont les pièces sont concrescentes. Il résulte de toutes ces remarques que le calice peut être : Fig. 307. — Fleur de Renoncule bulbeuse. Hir. 308. — Fleur d'Aconit. 1° dialysépale et régulier comme dans la Renoncule (fig. 307; ; 2° dialysépale et irrégulier comme dans l'Aconit (fig. 308) ; 3" ga- GÉRARDIN. — Botanique. 15
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d'une fleur sont les sépales. Ils sont généralement sessiles; leur<br />
limbe, pourvu d'une large base, est entier et terminé en pointe<br />
plus ou moins obtuse. La base est quelquefois le siège d'un accroissement<br />
exagéré qui détermine la formation d'une bosse ou d'un<br />
éperon. Le plus souvent verts, comme les feuilles, les sépales se<br />
colorent dans quelques cas et ressemblent à des pétales.<br />
Le calice est régulier quand tous les sépales sont de même<br />
forme et de dimensions égales ; ou encore, lorsque étant de formes<br />
diverses et de dimensions inégales, ils alternent régulièrement :<br />
le calice est alors symétrique par rapport à l'axe de la fleur.<br />
Un calice est irrégulier quand un des sépales se développe plus<br />
que les autres; il n'est plus symétrique que par rapport à un plan<br />
coupant à la fois la nervure médiane du sépale le plus développé<br />
et l'axe floral.<br />
Les sépales atteignent leurs dimensions définitives par un allongement<br />
intercalaire.<br />
La zone de croissance peut être située à quelque dislance de la<br />
base, dans ce cas tous les sépales s'allongent isolément et demeurent<br />
séparés, le calice est dialysépale.<br />
Lorsque la zone de croissance occupe la base même du sépale,<br />
elle se soude à ses voisines et forme un anneau continu; il y a alors<br />
concrescence; les sépales sont soudés et réunis sur une région plus<br />
on moins grande de leur partie inférieure, le calice est gamosépale.<br />
Les bords supérieurs du tube ainsi constitué sont dentés ou lobés<br />
suivant les cas. Il est facile, à l'aide des lobes ou dents, de reconnaître<br />
le nombre de sépales qui entrent dans la composition d'un<br />
calice dont les pièces sont concrescentes.<br />
Il résulte de toutes ces remarques que le calice peut être :<br />
Fig. 307. — Fleur de Renoncule bulbeuse. Hir. 308. — Fleur d'Aconit.<br />
1° dialysépale et régulier comme dans la Renoncule (fig. 307; ;<br />
2° dialysépale et irrégulier comme dans l'Aconit (fig. 308) ; 3" ga-<br />
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