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182 LÀ FEUILLE. passage est de - dans le Tilleul : la disposition distique est dite, alors, transversale. Au passage, la divergence des feuilles se compte sur le rameau tantôt dans le même sens que sur la tige, il y a homodromie, tantôt en sens contraire, il y a antidromie (Van Tieghem). On représente la disposition des feuilles par diverses constructions graphiques. On peut supposer la tige cylindrique et fendre le cylindre suivant une génératrice, le développer et, sur la surface plane ainsi obtenue, tracer des lignes horizontales qui seront les Fig. 251. — Développement d'un cylindre portant des points disposés suivant l'angle de divergence 8/21. nœuds et des points qui indiqueront les insertions foliaires. Les rangées de feuilles sont alors représentées par des lignes verticales (fig. 251). On peut aussi supposer la tige conique et représenter sa projection sur un plan horizontal. Les nœuds sont, en ce cas, des circonférences concentriques et les séries longitudinales de feuilles, des rayons. Une telle projection est un diagramme. Lorsque, dans une projection sur la surface développée du cylindre, on joint les points d'insertion entre eux, on a une série d'obliques parallèles. Ces obliques sont le développement d'une hélice tracée sur le cylindre et qui comprend toutes les feuilles en

PHYLLOTAXIE. 183 montant vers la droite ou vers la gauche suivant la position de la première feuille par rapport au point de départ. En faisant de même sur un diagramme, on obtient une courbe dite spirale dWrchimède, qui est la projection sur un plan horizontal de l'hélice supposée tracée sur le cône. Quand les feuilles sont verticillées, chacune d'elles est le point de départ d'une pareille courbe et il faut construire autant de spirales qu'il y a de feuilles au verticille (Van Tieghem). Lorsque les feuilles sont isolées, la spirale générale ne s'aperçoit que si les entre-nœuds sont longs. Mais si les feuilles sont très serrées il est moins facile d'assigner à chacune d'elles le numéro d'ordre qui lui appartient. Cependant, on distingue aisément sur le cylindre développé des spirales plus relevées que la spirale générale, ce sont les spirales secondaires, elles unissent la première feuille à la feuille la plus proche de la verticale d'un côté et de l'autre. Dans la ligure 251, par exemple, on voit de gauche à droite huit obliques, et de droite à gauche treize obliques, plus relevées que la spirale générale dessinée par les insertions foliaires. En comptant le nombre des spirales secondaires dans un sens et dans l'autre, et en les ajoutant, on a le nombre de lignes verticales qui est le dénominateur de la divergence. Si, d'autre part, on compte le nombre des verticales qui séparent la feuille 1 de la feuille 2 on en a le numérateur. L'angle de 8 divergence est dans notre exemple égal à — ; le numérotage des feuilles s'explique clairement. On s'est ingénié à construire des appareils propres, les uns à démontrer mécaniquement les lois de la phvllotaxie, les autres à les faire sentir facilement aux personnes peu versées dans ce genre d'études. — \|'i>eeii H t % l'autre de manière qu'elles soient perpendiculaires entre elles, on rabat l'inférieure sur la supérieure, puis l'autre sur celle-ci et I) J. Vcsque, Traité rie llolanique agricole, J.-M. liaillière. éijifèiir

182 LÀ FEUILLE.<br />

passage est de - dans le Tilleul : la disposition distique est dite,<br />

alors, transversale. Au passage, la divergence des feuilles se compte<br />

sur le rameau tantôt dans le même sens que sur la tige, il y a homodromie,<br />

tantôt en sens contraire, il y a antidromie (Van Tieghem).<br />

On représente la disposition des feuilles par diverses constructions<br />

graphiques. On peut supposer la tige cylindrique et fendre le<br />

cylindre suivant une génératrice, le développer et, sur la surface<br />

plane ainsi obtenue, tracer des lignes horizontales qui seront les<br />

Fig. 251. — Développement d'un cylindre portant des points disposés suivant l'angle de<br />

divergence 8/21.<br />

nœuds et des points qui indiqueront les insertions foliaires. Les<br />

rangées de feuilles sont alors représentées par des lignes verticales<br />

(fig. 251).<br />

On peut aussi supposer la tige conique et représenter sa projection<br />

sur un plan horizontal. Les nœuds sont, en ce cas, des circonférences<br />

concentriques et les séries longitudinales de feuilles, des<br />

rayons. Une telle projection est un diagramme.<br />

Lorsque, dans une projection sur la surface développée du cylindre,<br />

on joint les points d'insertion entre eux, on a une série<br />

d'obliques parallèles. Ces obliques sont le développement d'une<br />

hélice tracée sur le cylindre et qui comprend toutes les feuilles en

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