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166 LA FEUILLE. foliacée surmontent la gaine ou s'y substituent, ce sont les stipules, sur lesquelles on reviendra plus loin. Dans la famille des Graminées, au point où le limbe se sépare de la gaine on observe une membrane mince, la ligule, dont il sera parlé plus tard. Les dimensions du pétiole dépendent de celles du limbe qu'il doit soutenir. Sa face inférieure est généralement arrondie, sa face supérieure plane ou creusée en gouttière. Il peut s'aplatir dans le plan du limbe, ou perpendiculairement à ce plan. Cette dernière disposition est visible dans le pétiole du Tremble et explique l'agitation des feuilles de cet arbre au moindre souffle du vent. Dans certaines plantes aquatiques, le pétiole se renfle à la base en une masse ovoïde creuse, il sert alors de flotteur à la feuille. A B Fig. 222. — A. Feuille de Poirier (Pirus communis). — B. Feuille de Peuplier pyramidal (Populus pyramidalis). L'insertion du pétiole sur la tige s'effectue par l'intermédiaire d'un renflement, le coussinet. Souvent, un tissu particulier qui ne se développe que tardivement, sépare le coussinet de la base, du pétiole. Ce tissu amène la chute de la feuille qui est en ce cas temporaire ou caduque. Lorsque ce tissu intermédiaire apparaît lentement, les feuilles sont persistantes. Il existe encore une troisième espèce de feuilles qui, tout en se desséchant, restent fixées sur le support : elles se détruisent peu à peu ou ne tombent que lorsque la plante est déjà âgée, ce sont les feuilles marcescentes. D'ordinaire, le pétiole est en continuation directe avec le limbe et ses divisions (feuilles simples). Ailleurs, des coussinets pétiolaires, dans lesquels se développe un tissu intercalaire, séparent les divisions de la feuille, et chaque division se comporte comme une feuille caduque; la feuille est dite composée et son pétiole principal est appelé rachis.
ASPECT EXTÉRIEUR DE LA FEUILLE. 167 Le pétiole s'étale parfois en une lame, le phyllode, qui prend l'aspect d'une feuille. En général, la lame ainsi formée est disposée verticalement et ses faces sont latérales, ce qui le distingue de la feuille vraie. A la phyllodination du pétiole correspond une disparition, totale ou non, du limbe de la feuille. Un exemple de cette variation du pétiole est fourni par une plante de nos climats, la Sagittaire, Monocotylédone de la famille des Alismacées. Le limbe est généralement aplati dans un plan perpendiculaire à Fig. 223. — Feuilles uninerviées du Pin s\l\cslre et du Pin Wcymoulli. l'axe de la tige. Il eslle plus souvent très mince, mais, dans certains végétaux, il s'épaissit jusqu'à devenir cylindrique. Quelle que soit sa forme, toujours très variable, il présente deuxeolés, un sommet, un bord et deux faces. On remarque dans le limbe des cétes faisant saillie sur la face inférieure, ce sont des ramifications du pétiole ; on les nomme nervures. Elles forment, par leurs divisions et leurs anastomoses, un fin réseau, dont les mailles sont remplies par une couche molle et verte, le parenchyme foliaire (fig. 222;. La nervation du limbe est la disposition des principales nervures. Le cas le plus simple est celui d'une nervure unique, médiane, non ramifiée ; c'est la nervation simple ou uninerve. Le Pin f'fig. 22'-\), le Sapin, les Mousses et les Prèles offrent des exemples de feuilles uninerves.
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Le pétiole s'étale parfois en une lame, le phyllode, qui prend l'aspect<br />
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totale ou non, du limbe de la feuille. Un exemple de cette<br />
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Le limbe est généralement aplati dans un plan perpendiculaire à<br />
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l'axe de la tige. Il eslle plus souvent très mince, mais, dans certains<br />
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couche molle et verte, le parenchyme foliaire (fig. 222;.<br />
La nervation du limbe est la disposition des principales nervures.<br />
Le cas le plus simple est celui d'une nervure unique, médiane,<br />
non ramifiée ; c'est la nervation simple ou uninerve. Le Pin f'fig. 22'-\),<br />
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