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RAPPORTS ENTRE LA TIGE ET LES RACINES.<br />

le rayon ; les deux moitiés s'inclinent à droite et à gauche, en se<br />

séparant elles vont s'unir deux par deux en dedans des faisceaux<br />

libériens et forment ainsi le bois des faisceaux libéro-ligneux. Chacune<br />

d'elles subit sur elle-même une torsion de 180° qui amène en<br />

dedans la pointe qu'elle tournait en dehors; en même temps les<br />

rayons médullaires se sont élargis et chacun d'eux correspond désormais<br />

à deux rayons médullaires de la racine. 11 y a donc dans<br />

la tige autant de faisceaux libéro-ligneux qu'il y avait de faisceaux<br />

libériens dans la racine.<br />

2° Un second cas est celui où les faisceaux libériens subissent aussi<br />

un dédoublement et où leurs moitiés vont au-devant des deux<br />

moitiés ligneuses. Il y a alors dans la tige deux fois autant de faisceaux<br />

libéro-ligneux que de faisceaux libériens dans la racine.<br />

3° Dans le troisième cas, les faisceaux du bois se tordent de 180°<br />

sur place et ce sont les faisceaux libériens dédoublés qui viennent<br />

s'unir à eux en dehors.<br />

Le plan de raccordement des faisceaux est au collet, à condition,<br />

toutefois, qu'il n'y ait pas de croissance intercalaire dans les régions<br />

basilaires de la tige et de la racine. Il y a donc un collet interne<br />

comme un collet extérieur. Le raccordement est étiré vers le<br />

haut ou vers le bas suivant que la croissance intercalaire a lieu<br />

dans la racine ou dans la tige; il commence toujours au collet.<br />

Lorsqu'il y a simultanément accroissement intercalaire de la tige<br />

et de la racine, le déplacement des faisceaux commence un peu audessous<br />

de la limite, il n v<br />

est complètement achevé que dans le<br />

premier entre-nœud. Mais, au milieu de ces variations internes, le<br />

collet ne change pas, puisqu'il passe en ce point où à une cellub'<br />

simple, dernier élément de l'épiderme de la tige, succède une<br />

cellule dédoublée par cloisonnement tangentiel, premier élément<br />

de l'épiderme de la racine. En outre, dès que la croissance de la<br />

racine est commencée, la première cellule épidermique externe<br />

s'exfolie avec la coiffe; il en résulte qu'il faut, en quelque sorte, descendre<br />

d'un degré pour passer de la surface de la tige à celle de la<br />

racine, et la cloison commune à ces deux éléments est exactement<br />

contenue dans le plan du collet (Van Tieghem).<br />

Les racines latérales sont toutes endogènes, elles prennent naissance<br />

dans la tige comme les radicelles dans la racine terminale.<br />

Chez les Phanérogames elles apparaissent plus ou moins près du<br />

sommet et naissent d'un groupe de cellules péricycliques; il se<br />

forme là une plage rhizogène dont les cellules grandissent suivant<br />

le rayon et se dédoublent tangentiellement. Ce dédoublement sépare,<br />

en dedans, le cylindre central. Une deuxième cloison tangentielle<br />

dédouble l'assise externe et sépare en dedans l'écorce, en dehors<br />

l'épiderme, les cellules marginales forment un épistèle (Van Tie-<br />

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