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128 LA TIGE.<br />

nombre de modifications qui sont plus ou moins importantes et<br />

que nous allons passer en revue en suivant l'ordre adopté plus<br />

haut.<br />

ÉPIDERME. — L'épiderme se cloisonne quelquefois de manière à<br />

être formé de plusieurs rangs de cellules. Chez les plantes aquatiques,<br />

les grains d'amidon et de chlorophylle se développent<br />

presque exclusivement dans les éléments épidermiques.<br />

La paroi externe des cellules épidermiques se montre souvent<br />

recouverte par différenciation ultérieure progressive, d'une cuticule<br />

qui acquiert une notable épaisseur et apparaît formée de couches<br />

superposées à concavité interne. Cette cuticule elle-même, dans<br />

certains végétaux est séparée de la membrane propre de la cellule<br />

par l'accumulation des produits sécrétés : gouttelettes de cire,<br />

cristaux, granulations graisseuses. L'épiderme de la tige des<br />

Graminées est rempli de silice (voir page 29).<br />

Fréquemment les cellules épidermiques donnent des poils multicellulaires,<br />

simples ou rameux. Ailleurs l'épiderme forme deux<br />

couches dont une seule, la plus externe, conserve le caractère épidermique<br />

tandis que l'autre se dédoublant donne du tissu de renforcement<br />

ou des couches subérogènes.<br />

Les stomates manquent sur les tiges qui vivent immergées ; ils<br />

sont rares sur les rhizomes. Chez certaines Dicotylédones (Ortie,<br />

Houblon, Mûrier, Chanvre, Figuier, etc.), les cellules qui forment la<br />

base des poils atrophiés se remplissent de carbonate de calcium.<br />

Il y a production d'un cystolithe. Ajoutons que l'épiderme renferme<br />

fréquemment un tissu sécréteur très riche.<br />

ÉCORCE. —L'épaisseur de l'écorce est éminemment variable. Elle<br />

présente parfois des émergences recouvertes par l'épiderme et<br />

dont un exemple simple est fourni par les aiguillons du Rosier.<br />

Dans les végétaux aquatiques, les méats de l'écorce s'accroissent<br />

considérablement, ils se fusionnent en formant de larges canaux<br />

aérifères tantôt continus dans toute la longueur d'un entre-nœud,<br />

tantôt entrecoupés par des assises de cellules. Dans la famille des<br />

Graminées, les canaux aérifères se constituent par destruction locale<br />

des cellules. Ainsi la tige (chaume) de ces plantes se montre-t-elle<br />

comme un tube creux, qu'interrompent de place en place des cloisons<br />

correspondant à un nœud foliaire ; on peut remarquer que dans<br />

son jeune âge le chaume est plein. Les tiges aériennes sont remarquables<br />

par la compacité de leur écorce, les éléments épaississent<br />

leurs membranes et forment du collenchyme ou du sclérenchyme.<br />

L'écorce peut aussi contenir des faisceaux libéro-ligneux<br />

enveloppés par du sclérenchyme ou accolés à un arc de ce tissu, cela<br />

est dû à ce fait dont nous avons dit un mot à propos de la course<br />

des faisceaux, à savoir que ces faisceaux ne traversent pas toujours

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