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124 LÀ TIGE. siste, tandis que la face externe plus mince obéit au mouvement; la courbure des parois cellulaires s'accroît, la fente s'élargit et le stomate s'ouvre. L'interposition d'un écran entre la source lumineuse et la tige permet de suivre les phases d'ouverture et de fermeture des stomates. Les cellules stomatiques sont, le plus généralement, moins épaisses que les cellules épidermiques, et la situation des stomates est variable. On peut distinguer trois cas : les cellules stomatiques sont situées au niveau de la surface interne de l'épiderme ou en dessous; au niveau de la surface externe, ou au-dessus; dans le plan moyen de l'épiderme. Dans le premier cas, le stomate est précédé d'une chambre antérieure que surplombent les cellules épidermiques voisines ; dans le second, la chambre sous-stomatique Fig. 185. — Stomate avec cellules an- Fig. 186. — Stomate dont l'ouverture est nexes ca. L'ouverture est au-dessus au-dessous du niveau de l'épiderme, du niveau de l'épiderme. en v se trouve une antichambre très développée. se prolonge dans l'épiderme et peut le traverser entièrement ; dans le troisième, il y a au-dessus du stomate une petite chambre antérieure et au-dessous un petit prolongement de la chambre sousstomatique (Van Tieghem). 2° Poils épidermiques. — La forme des poils épidermiques varie à l'infini ; une même tige peut en porter de plusieurs sortes (voir page 40). Un poil est dit scarieux lorsqu'il s'applique sur l'épiderme par une seule cellule centrale, c'est en réalité une écaille. On observe ce genre de poil chez les Fougères (fig. 187). Les poils persistent ou s'atrophient. Ceux qui persistent ont d'ordinaire d'étroits rapports avec l'appareil sécréteur (fig. 188), parfois, cependant, ils se dessèchent, se remplissent d'air, deviennent opaques, et couvrent simplement la tige d'un duvet plus ou moins abondant. B. ÉCORCE. — Le parenchyme cortical est formé de cellules lar°es, polyédriques et à parois minces; elles sont disposées sans ordre;

STRUCTURE PRIMAIRE DE LA TIGE. souvent séparées par de petits méats. On n'observe jamais les deux zones corticales si caractérisées dans la racine, mais on remarque toutefois une tendance à la régularité dans les dernières assises cellulaires. Là, les éléments sont prismatiques, subérifiés, plissés sur les faces latérales; ils présentent les caractères d'un endoderme. L'écorce offre un développement très variable, elle peut n'avoir Fig. 187. — Écaille de Ceterach offici- Fig. m. — Foils glanduleux du Cistus narum. creticus. que quelques rangées de cellules ou grossir énormément comme dans la tige des Cactus et un grand nombre de tiges souterraines. C. CYLINDRE CENTRAL. — On y distingue d'abord un péricycle, dont les cellules, en alternance avec celles de l'endoderme, sont revêtues d'une membrane mince sans plissements ni subérilication. Contre le péricycle, sur la coupe, se voient des faisceaux équidistants à section ovale, plus large vers la périphérie que vers le centre. Les espaces qui les séparent sont formés d'un parenchyme à min- 125

STRUCTURE PRIMAIRE DE LA TIGE.<br />

souvent séparées par de petits méats. On n'observe jamais les deux<br />

zones corticales si caractérisées dans la racine, mais on remarque<br />

toutefois une tendance à la régularité dans les dernières assises<br />

cellulaires. Là, les éléments sont prismatiques, subérifiés, plissés<br />

sur les faces latérales; ils présentent les caractères d'un endoderme.<br />

L'écorce offre un développement très variable, elle peut n'avoir<br />

Fig. 187. — Écaille de Ceterach offici- Fig. m. — Foils glanduleux du Cistus<br />

narum. creticus.<br />

que quelques rangées de cellules ou grossir énormément comme<br />

dans la tige des Cactus et un grand nombre de tiges souterraines.<br />

C. CYLINDRE CENTRAL. — On y distingue d'abord un péricycle, dont<br />

les cellules, en alternance avec celles de l'endoderme, sont revêtues<br />

d'une membrane mince sans plissements ni subérilication. Contre<br />

le péricycle, sur la coupe, se voient des faisceaux équidistants à section<br />

ovale, plus large vers la périphérie que vers le centre.<br />

Les espaces qui les séparent sont formés d'un parenchyme à min-<br />

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