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STRUCTURE PRIMAIRE DE LA TIGE. 1^1<br />

l'air ses feuilles et ses fleurs. Mais cette tige verticale tombe et<br />

meurt, tandis que le bourgeon le plus voisin se développe en un<br />

rameau horizontal prolongeant sympodiquement le rhizome. Au<br />

printemps suivant, l'extrémité du rameau se redresse encore et<br />

ainsi de suite (fig. 181). Les diverses cicatrices laissées chaque<br />

années par la tige florifère, permettent de déterminer l'âge d'un<br />

pareil rhizome dont un bon exemple est fourni par le Faux-Muguet,<br />

ou Sceau de Salomon {Polygonatum vulgare).<br />

Quelques rhizomes ne produisent pas de racines et se recouvrent<br />

de poils analogues aux poils radicaux, les feuilles même y avortent<br />

et ne laissent que de faibles traces de leur existence.<br />

41. Résumé des caractères extérieurs de la tige. — La<br />

tige est la partie de la plante qui porte des feuilles ou sur laquelle on<br />

voit les traces des feuilles qu'elle a portées. Elle se dirige le plus souvent<br />

de bas en haut ; elle n'a ni poils absorbants, ni coiffe, mais<br />

présente des jeunes feuilles qui protègent son extrémité. La tige<br />

principale produit des branches naissant immédiatement au-dessus<br />

d'une feuille (G. Bonnier).<br />

Les ramifications de la racine sont endogènes, celles de la tige,<br />

exogènes. Quand la tige possède un accroissement intercalaire, la<br />

région de croissance peut être très grande ; dans la racine elle ne<br />

dépasse pas un centimètre.<br />

42. Structure primaire de la tige. — Supposons une coupe<br />

transversale pratiquée vers le milieu d'un entre-nœud. Nous y<br />

distinguerons trois parties : une assise périphérique de cellules spéciales,<br />

Vépiderme; un manchon mince et mou, ['écorce; un second<br />

manchon intérieur à celui-ci, mais plus large et plus résistant, le<br />

cylindre central (fig. 182).<br />

A. ÉPIDERME. — Une assise unique de cellules solidement jointes<br />

les unes aux autres latéralement et peu adhérentes à l'écorce, constitue<br />

l'épiderme qui peut être caduc ou persistant. Les éléments<br />

de l'épiderme sont prismatiques, plus longs que larges, parfois<br />

aplatis; ils restent transparents et laissent voir les tissus ver!s de<br />

l'écorce; la membrane des cellules épidermiques est épaissie en<br />

dehors. La couche la plus extérieure en est transformée de bonne<br />

heure en cutine. Ainsi existe sans discontinuité sur toute la superficie<br />

de l'épiderme une cuticule, membrane résistante, imperméable,<br />

élastique, hyaline, ayant toutes les propriétés du liège; l'épiderme<br />

peut donc être considéré comme une forme particulière du tissu<br />

subéreux. Quand la cuticule est assez épaisse, on y distingue trois<br />

couches : 1°, une couche cutinisée (la plus externe) ; 2°. une couche<br />

cutinifère ; 3°, une couche cellulosique.<br />

La membrane des cellules épidermiques, est aussi fréquemment<br />

imprégnée de cire, souvent même celle-ci exsude a la surface de

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