Untitled

Untitled Untitled

05.06.2013 Views

120 LA. TIGE. la terre; ils s'y ramifient quelquefois et y poussent de nombreuses Fig. 180. — Rhizome indéfini de Gingembre. Zingiber officinale. racines adventives ; en même temps ils émettent des bourgeons qui Fig. 181. — Rhizome sympodique du Sceau de Salomon. engendrent des tiges feuillées et florifères (fig. 180). C'est généralement le rhizome lui-même qui se redresse à son extrémité et étale à

STRUCTURE PRIMAIRE DE LA TIGE. 1^1 l'air ses feuilles et ses fleurs. Mais cette tige verticale tombe et meurt, tandis que le bourgeon le plus voisin se développe en un rameau horizontal prolongeant sympodiquement le rhizome. Au printemps suivant, l'extrémité du rameau se redresse encore et ainsi de suite (fig. 181). Les diverses cicatrices laissées chaque années par la tige florifère, permettent de déterminer l'âge d'un pareil rhizome dont un bon exemple est fourni par le Faux-Muguet, ou Sceau de Salomon {Polygonatum vulgare). Quelques rhizomes ne produisent pas de racines et se recouvrent de poils analogues aux poils radicaux, les feuilles même y avortent et ne laissent que de faibles traces de leur existence. 41. Résumé des caractères extérieurs de la tige. — La tige est la partie de la plante qui porte des feuilles ou sur laquelle on voit les traces des feuilles qu'elle a portées. Elle se dirige le plus souvent de bas en haut ; elle n'a ni poils absorbants, ni coiffe, mais présente des jeunes feuilles qui protègent son extrémité. La tige principale produit des branches naissant immédiatement au-dessus d'une feuille (G. Bonnier). Les ramifications de la racine sont endogènes, celles de la tige, exogènes. Quand la tige possède un accroissement intercalaire, la région de croissance peut être très grande ; dans la racine elle ne dépasse pas un centimètre. 42. Structure primaire de la tige. — Supposons une coupe transversale pratiquée vers le milieu d'un entre-nœud. Nous y distinguerons trois parties : une assise périphérique de cellules spéciales, Vépiderme; un manchon mince et mou, ['écorce; un second manchon intérieur à celui-ci, mais plus large et plus résistant, le cylindre central (fig. 182). A. ÉPIDERME. — Une assise unique de cellules solidement jointes les unes aux autres latéralement et peu adhérentes à l'écorce, constitue l'épiderme qui peut être caduc ou persistant. Les éléments de l'épiderme sont prismatiques, plus longs que larges, parfois aplatis; ils restent transparents et laissent voir les tissus ver!s de l'écorce; la membrane des cellules épidermiques est épaissie en dehors. La couche la plus extérieure en est transformée de bonne heure en cutine. Ainsi existe sans discontinuité sur toute la superficie de l'épiderme une cuticule, membrane résistante, imperméable, élastique, hyaline, ayant toutes les propriétés du liège; l'épiderme peut donc être considéré comme une forme particulière du tissu subéreux. Quand la cuticule est assez épaisse, on y distingue trois couches : 1°, une couche cutinisée (la plus externe) ; 2°. une couche cutinifère ; 3°, une couche cellulosique. La membrane des cellules épidermiques, est aussi fréquemment imprégnée de cire, souvent même celle-ci exsude a la surface de

120 LA. TIGE.<br />

la terre; ils s'y ramifient quelquefois et y poussent de nombreuses<br />

Fig. 180. — Rhizome indéfini de Gingembre. Zingiber officinale.<br />

racines adventives ; en même temps ils émettent des bourgeons qui<br />

Fig. 181. — Rhizome sympodique du Sceau de Salomon.<br />

engendrent des tiges feuillées et florifères (fig. 180). C'est généralement<br />

le rhizome lui-même qui se redresse à son extrémité et étale à

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!