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102 LA RACINE. pas à toute la petite masse cellulaire. Les deux nouvelles assises ainsi constituées vont former l'écorce et l'épiderme de la radicelle. La plus interne offrira, par sa cellule médiane, l'initiale de l'écorce; la cellule centrale de l'assise externe deviendra l'initiale de l'épiderme. Les cellules qui n'ont pas subi le dernier cloisonnement formeront une zone commune à l'écorce et à l'épiderme dite épislèle (Van Tieghem). Lorsqu'il y a plusieurs cellules médianes au centre de la plage rhizogène, ce qui se présente quand le nombre des cellules de l'arc est pair, il peut se produire deux cas, qui se ramènent à celui que nous venons d'exposer. Ou bien les cloisonnements opèrent simultanément dans les cellules centrales, et il se fait plusieurs cellules initiales pour chaque- formation de la radicelle; ou bien une des cellules centrales s'accroît plus fortement que les autres qu'elle repousse de chaque côté,. et il ne se forme qu'une initiale pour chacune des trois régions. Les radicelles ont, pour sortir, à traverser l'écorce tout entière ou l'écorce moins l'endoderme. Pour y arriver la radicelle attaque, de proche en proche, à l'aide d'un liquide diastasique, toutes les cellules corticales, leur contenu et leur membrane de cellulose : elle absorbe leur substance devenue liquide et croît à mesure qu'elle avance. C'est donc par suite de sa nutrition et de sa croissancequ'elle se fraie un chemin vers l'extérieur (fig. 155). A mesure qu'elle grandit, la radicelle pousse une couche plus ou moins épaisse de l'écorce qui l'entoure, couche vivante, remplie de protoplasma et qui, par des cloisonnements, s'étend de manière à couvrir la pointe de la radicelle, à la surface de laquelle elle reste soudée, tout en en différant par son aspect et ses propriétés. Cette-
DISPOSITIONS DES RADICELLES. 103 couche sécrète le liquide diastasique qui attaque la portion d'écorce immédiatement extérieure, en absorbe les produits solubles, en transmet une partie à la radicelle et conserve ce qui est nécessaire à sa propre croissance. On lui donne le nom de poche digestive (Van Tieghem). Chez les Phanérogames, la poche digeslive est formée par l'endoderme qui demeure simple, ou se dédouble, surtout au sommet. Chez les Cryptogames vasculaires, c'est l'assise superposée à l'endoderme à laquelle s'adjoignent une ou plusieurs assises corticales. Il arrive aussi que l'épiderme même de la radicelle sécrète le liquide diastasique et toute l'écorce située en dehors est attaquée, puis la substance liquéfiée est absorbée; l'endoderme, avec ses plissements, et, de proche en proche, toute l'écorce sont ainsi dissous. La radicelle est nue, son action est totale et directe. Au moment de la sortie, une radicelle de cette sorte est pourvue de sa coiffe épidermique ; mais les radicelles à poche digestive, sont munies d'une coiffe dans laquelle il faut distinguer deux parties très différentes : les assises formant la paroi de la poche, et la coiffe épidermique. On doit donc éviter de comparer ces deux sortes de formations entre elles. Plus tard la coiffe composée s'exfolie et laisse à nu la surface propre de la radicelle; qui reprend définitivement tous les caractères d'une racine. 34. Dispositions des radicelles. — Chez les Phanérogames, l'arc rhizogène occupe une position déterminée par rapport aux faisceaux du cylindre central et cette position entraine celle des radicelles. Lorsqu'il y a plus de deux faisceaux ligneux et libériens, le centre de l'arc est placé en face d'un faisceau ligneux. Il y a autant de séries de radicelles que de faisceaux. La disposition est dite isostique (Van Tieghem). Lorsque le cylindre central renferme seulement deux faisceaux ligneux et deux faisceaux libériens, le centre de l'arc rhizogène se trouve placé entre un faisceau ligneux et un faisceau libérien; il y a deux fois autant de séries de radicelles que de faisceaux de chaque espèce, c'est-à-dire quatre. C'est la disposition diplostigm- (Van Tieghem). Dans les familles où le péricycle contient des canaux sécréteurs en face des faisceaux du bois, la disposition est diplostique, quelque soit le nombre des faisceaux. Lorsque le péricycle manque, comme cela a lieu chez les Graminées où qu'il est très réduit vis-à-vis des faisceaux ligneux, les radicelles ne se développent que là où le péricycle existe et où ses cellules ont la plus grande dimension. Le nombre de séries reste le même et la disposition est isostique.
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pas à toute la petite masse cellulaire. Les deux nouvelles assises ainsi<br />
constituées vont former l'écorce et l'épiderme de la radicelle. La<br />
plus interne offrira, par sa cellule médiane, l'initiale de l'écorce; la<br />
cellule centrale de l'assise externe deviendra l'initiale de l'épiderme.<br />
Les cellules qui n'ont pas subi le dernier cloisonnement formeront<br />
une zone commune à l'écorce et à l'épiderme dite épislèle (Van<br />
Tieghem).<br />
Lorsqu'il y a plusieurs cellules médianes au centre de la plage<br />
rhizogène, ce qui se présente quand le nombre des cellules de l'arc<br />
est pair, il peut se produire deux cas, qui se ramènent à celui que<br />
nous venons d'exposer.<br />
Ou bien les cloisonnements opèrent simultanément dans les cellules<br />
centrales, et il se fait plusieurs cellules initiales pour chaque-<br />
formation de la radicelle; ou bien une des cellules centrales s'accroît<br />
plus fortement que les autres qu'elle repousse de chaque côté,.<br />
et il ne se forme qu'une initiale pour chacune des trois régions.<br />
Les radicelles ont, pour sortir, à traverser l'écorce tout entière ou<br />
l'écorce moins l'endoderme. Pour y arriver la radicelle attaque, de<br />
proche en proche, à l'aide d'un liquide diastasique, toutes les cellules<br />
corticales, leur contenu et leur membrane de cellulose : elle<br />
absorbe leur substance devenue liquide et croît à mesure qu'elle<br />
avance. C'est donc par suite de sa nutrition et de sa croissancequ'elle<br />
se fraie un chemin vers l'extérieur (fig. 155).<br />
A mesure qu'elle grandit, la radicelle pousse une couche plus<br />
ou moins épaisse de l'écorce qui l'entoure, couche vivante, remplie<br />
de protoplasma et qui, par des cloisonnements, s'étend de manière<br />
à couvrir la pointe de la radicelle, à la surface de laquelle elle reste<br />
soudée, tout en en différant par son aspect et ses propriétés. Cette-