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MODIFICATIONS ANATOMIQUES DE LA RACINE. 80<br />

Entre ces bandes et dans l'espace qu'elles laissent libre au<br />

centre, existe un parenchyme à parois minces dont les cellules,<br />

larges en dedans et laissant des méats, sont plus étroites en dehors<br />

et plus intimement unies. Le région centrale libre est la moelle, et<br />

les parties qui passent entre les bandes sont les rayons médullaires.<br />

Comme les parties essentielles du cylindre central sont les<br />

bandes dont nous avons dit un mot, et que toutes les autres<br />

cellules du cylindre central ne servent qu'à les réunir, on désigne<br />

l'ensemble parenchymateux sous le nom de conjonctif.<br />

Quant aux bandes, ce sont des sections de vaisseaux accolés auxquels<br />

on donne le nom de faisceaux. Les faisceaux s'étendent en<br />

ligne droite d'un bout à l'autre de la racine.<br />

Les vaisseaux des faisceaux à section rayonnante sont d'un calibre<br />

étroit en dehors, contre le péricycle, plus large vers la moelle,<br />

comme le montre la figure 143 dans laquelle ils se détachent en<br />

noir; le vaisseau le plus externe s'est formé le premier; le plus<br />

large et le plus interne s'est, formé le dernier. Le développement<br />

est donc centripète. Les vaisseaux étant l'élément essentiel du<br />

bois, on appelle les faisceaux dont nous nous occupons faisceaux<br />

ligneux.<br />

Les faisceaux à section ovale sont formés de tubes criblés, et les<br />

tubes criblés étant caractéristiques du liber, on nomme ceux-ci<br />

faisceaux libériens (fig. 144).<br />

31. Modifications anatomiques de la racine. — Telle est<br />

la structure générale de la racine, à quelqu'ordre de plantes qu'elle<br />

appartienne. Mais il peut s'y faire un certain nombre de modifications<br />

qu'il convient de passer en revue, en suivant l'ordre que nous<br />

avons suivi dans l'exposé qui précède.<br />

A. ÉCORCE. — Reprenons l'élude de l'écorce telle qu'elle a été<br />

faite plus haut.<br />

1° Assise pilifère. — Quelques plantes se montrent dépourvues de<br />

poils radicaux, que la racine soit terrestre, aérienne ou aquatique.<br />

D'autres montrent, dans l'assise pilifère, deux sortes de cellules :<br />

les unes courtes et munies d'un prolongement, les autres longues et<br />

glabres. Les racines des Orchidées aériennes (épidendres) sont dépourvues<br />

de poils; leur surface est lisse, luisante, d'un blanc d'argent;<br />

cela est dû à ce que les cellules de l'assise pilifère meurent<br />

de bonne heure, se remplissent d'air et forment une couche nacrée,<br />

opaque, le voile (fig. 145J.<br />

2° Assise subéreuse. — L'assise subéreuse épaissit parfois ses membranes<br />

(fig. 146). Quelquefois aussi, sur les faces latérales et transverses,<br />

se forment des plissements analogues à ceux de l'endoderme.<br />

Dans certaines familles, une bande d'épaississement entoure

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