Comune di Roma - Urbact

05. Participation, comment?
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cas avec l’usage des cartes, des power point qu’il faut
encore et toujours réactualiser pour ajuster l’information;
chacun souligne la difficulté de garantir la
continuité des processus (dont les temps sont liés aux
limites temporelles du financement) pour permettre
la consolidation et l’évolution de l’expérience
• Développer la réflexion et le travail comparatif des
programmes de formation et les supports didactiques
pour les coordinateurs et les facilitateurs qui
puissent rendre plus efficaces les pratiques de communication
et participation et augmenter les possibilités
d’échange d’expériences parmi les responsables
des projets
• Développer la réflexion et le travail comparatif sur
les stratégies d’inclusion des catégories sociales plus
faibles en s’interrogeant sur les langages utilisés,
mieux en évaluant leurs effets, leur performativité
• Approfondir le thème de la formation des habitants
en valorisant les langages non verbaux, les initiatives
spontanées
• Tenir compte des décalage entre les temps nécessaires
à la construction d’un dialogue social et les
échéances, engagements budgétaires et de résultat
liés aux procédures législatives et règles de financement.
Un inventaire qui place la communication et les stratégies
diverses qui la rendent opérationnelle et efficace
au cœur de la démarche participative se donnant
comme objectif la mobilisation des savoirs et la mise
en œuvre d’une auto-formation.
Innover pour assurer une plus grande
qualité de la délibération
Alors, aller plus loin que le catalogue des outils d’information
- traditionnels - pour inventer de nouvelles
manières de communiquer implique que le projet démocratique
reprenne sa place centrale dans la gouvernance
urbaine.
Celle-ci ne se limite pas à renforcer la séparation entre
démocratie représentative et démocratie participative.
Le troisième terme de la société de la communication
qui est la nôtre est la démocratie délibérative
qui ne limite pas la participation à la proximité ou à la
concertation. Elle a pour horizon la coproduction de
la participation pour meiux «vivre ensemble»
Attention:
Si l’horizon est celui de la coproduction, il n’en demeure
pas moins que l’appropriation des dimensions spatiales
et temporelles de l’action urbaine implique que l’on dépasse
une opposition récurrente, souvent constatée dans
la gestion des politiques ou des dispositifs: d’un côté,
une communication sans discussion où les différentes
techniques d’information mobilisées conçoivent la participation
comme une sorte de mini-sondage, les habitants
exprimant leurs besoins, leurs revendications ou leurs
propositions aux élus sans qu’une discussion suivie se
développe ; de l’autre, une démarche centrée sur un processus
délibératif où l’existence de groupes de travail réguliers,
la possibilité de discuter en petits groupes, l’insistance
mise sur la qualité procédurale du projet, le recours
à des personnes ayant un savoir-faire dans l’animation
des débats, la masse d’informations à la disposition
des participants et la formation mise en place permettent
l’émergence d’un processus délibératif de qualité.
Il faut dépasser cette opposition en développant des stratégies
de communication innovantes. C’est une des leçons
que l’on peut tirer - avec assurance - du travail de
capitalisation menée dans le réseau Partecipando.