Comune di Roma - Urbact
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• l'échelle micro locale, c'est-à-<strong>di</strong>re du quartier, avec<br />
les questions de proximité.<br />
• l'échelle communale, comprenant l'ensemble du<br />
territoire, sur les projets de la mairie.<br />
• enfin, l'échelle intercommunale ou métropolitaine<br />
avec la concertation sur des projets concernant plusieurs<br />
communes de l'agglomération.<br />
Le travail sur les budgets participatifs - encore timide<br />
(à Rome, à Pont-de-Claix, à Venise - réf doc.) - est une<br />
autre piste d’innovation dans la mesure où il exige que<br />
soient définis des instruments de formation pour la<br />
mise en place d’un Conseil budgétaire ou d’un cercle<br />
d’études. Il est nécessaire d’élaborer en commun, de<br />
co-produire plusieurs outils <strong>di</strong>dactiques comme un Autrement <strong>di</strong>t, le processus engagé autour du budget<br />
participatif présente un triple avantage: il repolitise un<br />
outil - budgétaire - qui est trop souvent «dépolitisé» du<br />
Comme le souligne l’enquête locale de Rome, un aspect<br />
intéressant, parmi les acteurs sociaux impliqués dans<br />
les activités d’un Laboratoire urbain, est celui de la présence<br />
de techniciens qui ont participé aux expériences<br />
précédentes de processus participatifs ou à la réalisation<br />
d'enquêtes sociologiques sur le territoire effectué dans<br />
d'autres villes. Par exemple, à Venise (réf doc), ce qui a<br />
été appris dans le passé a été «socialisé», contribuant<br />
ainsi aux moments de l'auto-formation collégiale et permettant<br />
d'élargir la participation et l'engagement de<br />
l'habitant dans le <strong>di</strong>alogue social.<br />
Conclusion<br />
En conclusion, il sera utile de formuler deux recommandations :<br />
Pour ce faire, il est nécessaire de prendre en compte<br />
le passage de l’information à la communication en tenant<br />
compte des aspects suivants:<br />
• Manque d’une stratégie globale de communication<br />
et importance d’envisager des canaux de communication<br />
spécifiques<br />
• Créer des réseaux de communication complexes<br />
qui engagent plusieurs acteurs dans la production<br />
de communication (administrations et services techniques,<br />
associations, habitants) et qui garantissent la<br />
circularité des flux communicatifs car la communication<br />
formelle et uni<strong>di</strong>rectionnelle - de l’administration<br />
aux citoyens - risque d’alimenter le caractère<br />
«passif» de la participation; favoriser ainsi les flux de<br />
communication de manière permanente<br />
• Créer des moments forts de convivialité dans les<br />
quartiers et les territoires d’intervention<br />
• Engager des ressources financières et culturelles<br />
glossaire terminologique financier, un Power point financier<br />
qui détaille simplement toutes les recettes et<br />
dépenses réalisées sur une année antérieure, un Power<br />
point sur les compétences croisées communales,<br />
intercommunales, départementales et régionales, fédérales<br />
afin de saisir les articulations budgétaires, les<br />
in<strong>di</strong>cateurs de chaque service municipal et des politiques<br />
sectorielles. L’ensemble de ces informations à<br />
réunir peut être utilisé pour former au cours des premières<br />
réunions les participants aux données de base<br />
du budget communal mais bien plus pour assurer à<br />
terme le traitement communicationnel des données<br />
et de l’élaboration des alternatives à <strong>di</strong>scuter.<br />
fait de ses aspects technico-financiers; il permet d’aller<br />
à l’encontre d’une culture politique qui considère que<br />
«parler d’argent est dangereux» pour <strong>di</strong>verses raisons<br />
(méconnaissance des dossiers techniques, phénomène<br />
nimby, mise en avant d’intérêts particuliers,<br />
compétition entre acteurs ou lieux…); troisièmement,<br />
il permet symboliquement de situer les enjeux d’argent<br />
comme des problèmes de pouvoir et de décision<br />
démocratique à assumer par rapport à des choix basés<br />
sur le partage solidaire de ressources limitées. Pour<br />
toutes ces raisons, il apparaît comme un des outils<br />
d’auto-formation qui devrait systématiquement être<br />
mis à l’épreuve dans les processus participatifs<br />
Identifier les problèmes rencontrés afin de réaliser des accords basiques, un consensus sur<br />
l’importance de la communication<br />
spécifiques à la construction de stratégies de communication;<br />
point essentiel relevé par les études locales:<br />
soit il n’y a pas de budget spécifique pour la<br />
communication, soit les dépenses sont peu identifiables<br />
dans l’ensemble de l’action, soit on ne <strong>di</strong>spose<br />
pas d’un état des lieux des acteurs culturels impliqués<br />
dans des démarches de créativité<br />
• Plus d’efforts pour rendre plus explicite et visible la<br />
nature et la progression des processus en promouvant<br />
l’apprentissage réciproque et l’auto-formation<br />
• Utiliser de manière plus efficiente les outils informatiques<br />
et multimé<strong>di</strong>a et expérimenter l’emploi<br />
de nouveaux mé<strong>di</strong>as indépendants (ex. télés de<br />
quartier, ra<strong>di</strong>os, journaux)<br />
• Promouvoir la formation à la participation citoyenne<br />
à l’école primaire et secondaire<br />
• Expérimenter des outils de suivi qui engagent les<br />
habitants et permettent de suivre la progression du<br />
programme et ses mo<strong>di</strong>fications; c’est notamment le<br />
05. Participation, comment?<br />
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