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Comune di Roma - Urbact

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Attention:<br />

Une certitude au vu des séminaires thématiques: il y a encore tout à inventer au niveau de la participation électronique. Car<br />

la question ne se limite pas à savoir si les points de vue transmis par des moyens informatiques et ceux transmis lors de rencontres<br />

ont reçu la même attention (même si la première pratique formelle fait peu usage de l’informatique alors que l’autre<br />

utilise assez systématiquement des outils comme powerpoint). Elle pose la question de son intégration dans le déroulement de<br />

la dynamique du projet, de l’action, du <strong>di</strong>spositif. Avec une exigence importante: savoir s’il y a préoccupation d’assurer une<br />

communication qui relie les étapes entre elles et les actualise.<br />

Il s’agit alors de penser l’information en fonction d’un continuum qui permet de dépasser la manière de démultiplier<br />

les techniques tra<strong>di</strong>tionnelles d’information et surtout de passer de l’information «froide», statique à une<br />

communication «chaude», interactive, réciproque comme l’in<strong>di</strong>que le tableau suivant:<br />

Echange<br />

d’information<br />

Information reçue<br />

Information<br />

donnée<br />

Consultation<br />

J’écoute<br />

et je parle<br />

Vous écoutez et<br />

vous parlez<br />

Engagement/<br />

<strong>di</strong>alogue<br />

Nous parlons<br />

et nous<br />

nous comprenons<br />

Décisions<br />

partagées<br />

Compétences<br />

partagées<br />

Nous décidons Nous sommes<br />

responsables<br />

et tenu<br />

de rendre compte<br />

Ce continuum n’est qu’un fil conducteur pour s’interroger sur la portée des techniques d’information mobilisées<br />

et permet d’envisager ce qui est de l’ordre de la communication. Il offre une opportunité pour mettre à plat les<br />

con<strong>di</strong>tions à réunir, les objectifs, les techniques à mobiliser pour passer de l’information à la communication (n°<br />

doc référence PPT séminaire de Bruxelles)<br />

Au-delà de l’information, la communication<br />

La communication, c’est bien sûr une manière de se<br />

parler. Mais plus profondément, c’est un échange réciproque,<br />

souvent ambivalent, voire ambigu du genre<br />

«je t’aime, moi non plus». Il est convenu aussi que celui<br />

qui sait communiquer a du pouvoir. Un pouvoir de<br />

FAIRE. La communication, c’est aussi un droit. Celui<br />

de parler librement dans une société démocratique,<br />

de débattre, de délibérer et de participer à la<br />

construction du «vivre ensemble» en ville. Oui mais<br />

comment assurer la prise en compte de ces principes?<br />

En tenant compte au moins de trois exigences.<br />

1. La première, c’est que dans l’élaboration d’un plan<br />

de communication ou d’une «veille» active, il est impératif<br />

de penser à ce qui doit être considéré au minimum<br />

comme in<strong>di</strong>spensable pour concrétiser le<br />

fonctionnement du processus de participation. Par<br />

exemple, la présence des créateurs de culture, des<br />

producteurs de qualification, des acteurs de citoyenneté,<br />

des porteurs de solidarité… C’est là que les pratiques<br />

innovantes se déploient: forums citoyens, participation<br />

électronique, conférences exploratoire sur<br />

le devenir urbain, <strong>di</strong>alogue sur le <strong>di</strong>agnostic des politiques<br />

publiques, cercles d’études, tout ce qui permet<br />

d’explorer les questions relatives au bien commun, à<br />

l’intérêt collectif de façon démocratique.<br />

2. La deuxième exigence concerne les critères d’actes<br />

Collaboration croissante<br />

significatifs dans un plan de communication, ce sur<br />

quoi il est nécessaire de se mettre d’accord pour évaluer<br />

les effets communicants des actions entreprises.<br />

Par exemple, définir des cibles, fonder un groupe<br />

moteur, élaborer un contrat de «faire-ensemble»,<br />

choisir des mots-clefs mobilisateurs, rechercher des<br />

alternatives, recentrer en permanence sur les priorités,<br />

assurer des mé<strong>di</strong>ations-relais, stimuler les réseaux<br />

de solidarité… Soit une analyse qui exige à la fois de<br />

développer des démarches de <strong>di</strong>agnostic et de programmation<br />

budgétaire précise.<br />

3. La troisième exigence est d’assurer à la communication<br />

une place-pivot dans l’évaluation de la participation<br />

des institutions et des habitants.<br />

Attention:<br />

Il nous semble que six questions doivent être abordées<br />

pour qu’un plan de communication ait de l’épaisseur<br />

(ou de la cré<strong>di</strong>bilité) afin d’en assurer son caractère opératoire:<br />

a) que voulons-nous et pourquoi? b) quels résultats<br />

attendus? Comment est-ce que nous saurons que<br />

nous avons réussi? c) sur quel terrain et avec qui? d)<br />

avec quoi et dans quelles limites? e) sur quoi porte nos<br />

efforts en priorité? f) comment est présentée l’équipe qui<br />

pilote, développe, anime le projet?<br />

05. Participation, comment?<br />

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