Comune di Roma - Urbact

05. Participation, comment?
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Leçons de l’expérience
CONTRAT DE QUARTIER MARITIME
(RÉGION BRUXELLES - CAPITALE)
Durant le processus de participation, des lieux et outils
favorisant les flux communicatifs ont été employés: assemblées
générales de quartier, commission Locale de
développement intégré, Journées de la Participation, affiches
et questionnaires, Atlas du quartier, un Totem de
quartier, une Brochure informative.
Catalogue d’outils… traditionnels
Que ce soit dans la mise en place de conseils ou de
contrats de quartier dans une ville fortement dualisée
socialement ou dans une agglomération dispersée, ce
qui apparaît comme un exemple de bonne pratique
en matière d’information, c’est la combinaison d’un
ensemble d’actions qui cherchent à informer, mobiliser
les habitants de la zone ou du projet urbain qu’il
faut mettre en marche. Au minimum, cinq opérations
qualifient cette échelle d’action:
• Ce que l’on peut nommer le «degré zéro de l’information»,
à savoir l’existence de folders, de papiers,
de journaux, voire de clips video qui sont autant de
matériaux élaborés sans interactions, sans travail de
mise en perspective avec des personnes et des
groupes; autrement dit, des matériaux «morts»,
froids et dont personne ne fera vraiment usage.
• La conférence de presse du Maire et des élus
concernés, qui expose et popularise les grandes
lignes du projet.
• Le courrier personnalisé. Depuis l’étape de lancement,
les habitants ayant participé aux comités de
quartier au moins une fois, reçoivent systématiquement
une convocation et un compte-rendu des réunions
plénières.
• Les médias locaux. La presse municipale peut réserver
dans son journal une page à l’information
concernant les expériences de démocratie participative
de la commune avec les dates et lieux des comités
de quartier à venir et celle des ateliers budgétaires,
enfin les relais de la radio et du canal audiovisuel
locaux font état des résultats obtenus et des
prochaines rencontres publiques.
• La constitution d’un réseau des participants. Par
exemple, les participants des comités de quartier
peuvent être sollicités pour donner les coordonnées
de proches ou voisins susceptibles d’être intéressés
par le projet.
A cela, on peut rajouter toute une série de techniques,
toutes plus utiles les unes que les autres du genre: journée
portes ouvertes, exposition itinérante du projet, ateliers
de travail, groupes de discussion, ouverture d’une
ligne téléphonique sans frais, sondages, voire audiences
publiques. Selon le niveau d’expériences des acteurs institutionnels,
leurs relations avec les médias et les associations,
l’information peut prendre des formes variées et
multiples. Ce que nous apprend la confrontation entre
les différentes manières de faire des villes de Partecipando,
c’est aussi que «trop d’information tue l’information».
Elle la dilue, elle l’empile, elle démultiplie les
lieux, les moments, souvent les langages.
Attention:
Cette démultiplication oblige souvent les pouvoirs publics
à élaborer des «kits» d’information où, comme à
Paris, un ensemble d’outils est envisagé: «kit d’organisation
d’un vote local»; «kit du conseiller de quartier»;
formations de «sensibilisation à la concertation» à destination
des services de la mairie. Ces outils permettent
d’aider les intervenants à suivre u certain nombre
d’étapes. Si ces matériaux sont utiles, ils rendent la communication
«froide». Tout dépendra de la place que la
parole, la communication orale pourra prendre par rapport
à ces outils. Autrement dit, la communication ne se
met pas en «kit», elle se produit dans des interactions réciproques,
voire conflictuelles.
Toutefois, la formation des participants comme des
personnels politico-administratifs se fait généralement
«sur le tas». Souvent, la création d’un site web paraît
la solution à la mise à disposition permanente d’une
information structurée mais pas toujours permanente
parce que la contrainte est de la mettre à jour, de la
faire évoluer avec les avancées du projet, ses réalisations.
A Rome (caso dell’Ufficio USPEL - réf doc),
nombre de difficultés ont été rencontrées à ce niveau.
Parfois, il faut laisser actif d’anciens sites web qui
contiennent la mémoire des opérations et des calendriers
afin de permettre aux acteurs urbains de comparer
les avancées et les tergiversations de l’expérience.