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Comune di Roma - Urbact

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Une méthodologie qui est désormais courante dans le<br />

cadre des programmes européens est l’EASW (European<br />

Awareness Scenario Workshop), basée sur la combinaison<br />

de techniques <strong>di</strong>fférentes, plus ou moins structurées,<br />

en des séquences co<strong>di</strong>fiées. L’avantage dans<br />

l’emploi de méthodologies «à géométrie variable», mais<br />

«co<strong>di</strong>fiées» comme celle-ci réside dans le niveau élevé<br />

de formalisation du processus auquel correspond généralement<br />

un bon degré de légitimation auprès des acteurs<br />

politiques et sociaux.<br />

Il est intéressant de noter que la plupart des techniques<br />

structurées mettent l’accent sur le «vis-à-vis» entre personnes,<br />

en le déclinant de <strong>di</strong>fférentes façons. Lui seul<br />

permet en effet une écoute et une connaissance réciproque,<br />

facilitant le changement d’avis des acteurs du-<br />

Leçons de l’expérience<br />

CONTRATS DE QUARTIER (ROMA)<br />

Contrats de Quartier de Rome: L’Action Planning est une<br />

technique structurée très utile pour produire des projets<br />

en groupe restreint en temps rapide, sans perdre la vision<br />

de l’articulation entre petits projets et scénarios urbains<br />

complexes en cours de transformation. Son avantage le<br />

plus évident est qu’en travaillant en groupes et sousgroupes<br />

dont la <strong>di</strong>mension est réduite, il permet aux personnes<br />

les moins habituées à parler en public de s’exprimer,<br />

attribuant ainsi à l’opinion de chacun le même poids.<br />

Il permet à la fois d’atteindre des résultats concrets, et dans<br />

les temps pour ne pas perdre un financement aux<br />

échéances rapprochées, sans se limiter à un processus<br />

techniciste de planification, tout en impliquant <strong>di</strong>recte-<br />

rant le processus. De plus, il tient compte du fait que nos<br />

sociétés sont encore marquées par de fortes inégalités<br />

dans l’accès à l’informatique et l’alphabétisation technologique<br />

entre groupes sociaux et générations. C’est<br />

pourquoi la plupart des processus qui réussissent emploient<br />

les systèmes de «délibération par l’informatique»<br />

tout au plus comme complément des espaces de<br />

rencontre <strong>di</strong>recte. Afin d’éviter que les processus participatifs<br />

se prolongent à l’infini (ce qui tend souvent à en<br />

éloigner le public) de nombreuses techniques se fixent<br />

des objectifs visibles - mais dont le nombre est réduit - à<br />

atteindre rapidement. Les résultats atteints - qui augmentent<br />

la confiance auprès des citoyens - pourront<br />

soutenir le développement de parcours plus longs et approfon<strong>di</strong>s<br />

par la suite.<br />

«L’Action Planning nous a donné la possibilité, à mes collègues et à moi, de participer aux décisions sans nous forcer<br />

à occuper trop de notre temps libre» (habitant de Primavalle, engagé dans le Contrat de Quartier).<br />

Aujourd’hui, nous trouvons sans doute parmi les méthodes les plus connues basées sur la construction de séquences<br />

de workshop et/ou assemblées visant la visualisation du projet en temps rapides, le Planning for Real cité précédemment<br />

(cf. http://www.communityplanning.net/methods/method100.htm, http://web.mit.edu/urbanupgra<strong>di</strong>ng/upgra<strong>di</strong>ng/issues-tools/tools/Planning-for-Real.html,<br />

http://www.nif.co.uk/planningforreal) et le “Pattern Language” (cf.<br />

http://www.patternlanguage.com, http://www.tipus.uniroma3.it/dottorato/pattern/index.html), mais les parcours de<br />

construction de «cartes de l’utilisation du territoire par la communauté» prennent également de l’importance<br />

(comme les Cartes de Gulliver, etc.), sur lesquelles les habitants sont invités à signaler les risques, les barrières, les ressources,<br />

les désirs et les attentes, en tentant de les situer géographiquement avec précision dans leurs cadres de vie et<br />

de travail. Ces méthodologies se relient souvent à l’observation <strong>di</strong>recte des espaces physiques et des pratiques d’utilisation<br />

des lieux par la communauté, c’est-à-<strong>di</strong>re des rapports entre les personnes et les lieux. Souvent, les techniques<br />

d’observation <strong>di</strong>recte comprennent des phases d’observation réalisées ensemble avec les habitants, par l’emploi de<br />

promenades, et d’outils technologiques (caméras, appareils photo). Sur cette lancée, de telles techniques deviennent<br />

également des espaces de développement de la conscience environnementale des acteurs du territoire, comprenant<br />

souvent des moments spécifiquement dé<strong>di</strong>és à des programmes d’éducation à l’environnement. Aujourd’hui, les modalités<br />

d’exploration et de connaissance du cadre de vie développées avec les enfants sont en voie de <strong>di</strong>ffusion, avec<br />

le soutien des écoles, y compris les «cartes sensibles, affectives», etc. Beaucoup d’entre elles dérivent d’une approche<br />

visant à la «construction de scénarios», soit l’ouverture de l’horizon des alternatives possibles et la construction de<br />

bases pour des processus d’apprentissage réciproque entre experts et non-experts. Aujourd’hui, une large gamme de<br />

techniques de «construction de scénarios» existe: en particulier, on trace le scénario de «situations idéales à atteindre»,<br />

de processus décrivant les évènements et les méthodes pouvant conduire à une nouvelle configuration territoriale<br />

(simulations, visioning, future stu<strong>di</strong>es, analyse SWOT, etc).<br />

05. Participation, comment?<br />

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