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Comune di Roma - Urbact

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05. Participation, comment?<br />

64<br />

ayant de trop fortes connotations quant aux typologies<br />

de public qui en font usage habituellement. L’expérience<br />

montre qu’une bibliothèque, une salle de sport<br />

ou un centre social seront plus «attractifs» qu’une mosquée,<br />

un centre du troisième âge ou un immeuble oc-<br />

cupé en autogestion, car ils créent moins de «préjugés»<br />

auprès des potentiels intervenants, et ne “dénaturent”<br />

pas la communication relative à la rencontre. Naturellement,<br />

ces précautions dépendent du type de public avec<br />

lequel on entend communiquer dans chaque cas.<br />

Leçons de l’expérience<br />

BUDGET PARTICIPATIF XI ÈME ARRONDISSEMENT (ROMA)<br />

Durant la première année d’expérimentation du Budget Participatif dans la XIème Mairie d’Arron<strong>di</strong>ssement, l’emploi<br />

des centres du troisième âge pour les assemblées publiques a «détourné» la communication du processus, qui a fini par<br />

attirer surtout un public adulte. Dès la deuxième année, un choix «itinérant» parmi des typologies de lieux <strong>di</strong>fférents a<br />

rééquilibré les absences des personnes qui avaient mal compris le message d’invitation de l’administration.<br />

Leçons de l’expérience<br />

BUDGET PARTICIPATIF LIDO (VENEZIA)<br />

Durant la première année d’expérimentation du Budget Participatif dans la Mairie d’Arron<strong>di</strong>ssement du Lido à Venise,<br />

le choix des paroisses comme espaces privilégiés des assemblées s’est montré assez efficace. L’administration municipale<br />

de centre-gauche, en effet, percevait une certaine méfiance à l’égard de sa démarche, puisque le quartier en question<br />

n’avait opté que très récemment - à la suite d’un problème légal - pour une coalition <strong>di</strong>fférente de celle qu’il préférait tra<strong>di</strong>tionnellement.<br />

C’est pourquoi elle a préféré éviter le déroulement des assemblées dans ses propres locaux (qui auraient<br />

pu apparaître comme étant des espaces de cooptation politique), préférant les localiser en des lieux perçus comme «neutres»<br />

ou «équi<strong>di</strong>stants» des deux principales coalitions politiques. Ainsi que le souligne l’équipe organisatrice par ailleurs,<br />

«Il ne faut jamais oublier que toute proposition mûrie au sein d’un organisme politique - même s’il s’agit de participation<br />

- peut être mal perçue par les citoyens, surtout s’ils ont peu de confiance ou de familiarité avec ses promoteurs».<br />

Le Réseau a reconnu l’utilité de construire des Laboratoires Territoriaux permanents, avec de multiples activités,<br />

un siège fixe et identifiable. De tels espaces sont particulièrement stimulants pour la construction progressive<br />

d’un rapport de confiance réciproque entre l’administration et les citoyens et la création d’un lien social regroupant<br />

les habitants autour du sens d’appartenance à un lieu. De plus, ils sont porteurs de dynamiques partagées et<br />

liées à des visions à moyen et long terme, permettant d’élaborer des projets qui puissent se nourrir de financements<br />

<strong>di</strong>versifiés et complémentaires dans le temps. Et cela sans perdre de vue les finalités et l’objectif de «choix<br />

partagés», malgré la contrainte de certaines échéances.<br />

Quelques techniques de <strong>di</strong>scussion et leurs familles d’appartenance<br />

La littérature existante fait référence à deux grandes familles<br />

de techniques: celles vivant à l’écoute et à la<br />

construction de connaissances et celles plus centrée sur<br />

la production d’un projet. Une partie de la littérature<br />

des manuels considère les techniques de résolution des<br />

conflits comme une troisième catégorie séparée, mais<br />

dans le réseau nous l’avons associée aux méthodes de<br />

construction de nouveaux potentiels de projet.<br />

L’étroite liaison entre connaissances et projet transforme<br />

cependant de nombreuses techniques de<br />

connaissance des lieux employées avec les habitants en<br />

occasions de projet, tan<strong>di</strong>s que de nombreux outils de<br />

construction de projets partagés se révèlent très utiles à<br />

la production de connaissances locales.<br />

Il existe des techniques faiblement structurées (plus ma-<br />

niables et moins rigides) et des techniques fortement<br />

structurées, auxquelles sont souvent associés des noms<br />

précis, des brevets, des auteurs et des dates de naissance.<br />

Cela arrive souvent dans des contextes «fertiles» comme<br />

le contexte anglo-saxon, patrie d’une série de techniques<br />

fondées sur la modalité workshop: par exemple<br />

le «Planning for Real», le «Pattern Language» ou l’ «Action<br />

Planning». Rien (si ce n’est peut être le copyright !)<br />

n’empêche de les combiner dans des setting non<br />

conventionnels (c’est-à-<strong>di</strong>re dans des contextes d’organisation<br />

non tra<strong>di</strong>tionnels), en mo<strong>di</strong>fiant leurs objectifs<br />

ou modes d’emploi. Les résultats seront <strong>di</strong>fficilement<br />

transférables et reproductibles exactement d’un<br />

contexte à l’autre. Ce sera l’attention au contexte spécifique<br />

de qui guidera le choix de la meilleure combinaison<br />

de techniques, et décidera de l’adaptation de chacune<br />

par des modalités de mise en oeuvre particulières.

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