Comune di Roma - Urbact

Leçons de l’expérience
CONTRAT DE QUARTIER PRIMAVALLE
TORREVECCHIA (ROMA)
Cette expérience a tiré profit de l’engagement du processus
participatif avant même l’élaboration du projet préliminaire
pour l’obtention du financement.
Une caractéristique forte et innovante du Contrat de
quartier Primavalle-Quartaccio de la ville de Rome a été le choix d’impliquer la réalité sociale dès la phase préliminaire
de mise au point du projet pour la demande de financement de la Région. L’implication des habitants dès la rédaction
de la requête a aplani certaines difficultés créées par les contrats de quartier précédents, de première génération et la réussite
de du projet a été favorisée par différents facteurs: bonne capacité de médiation atteinte par les techniciens formés
dans l’administration, sensibilité pour le thème du développement durable comme facteur de qualité du projet, capacité
d’adaption aux imprévus (changement de certains référents du projet, inclusion de terrain précédemment exclu, décision
d’élaborer deux propposition de projet différentes).
L’élaboration du Contrat de quartier II a vu la réalisation d’un long et complexe processus participatif articulé en divers
moments, avec l’emploi d’outil différents:
• Entretiens semistructurés aux leaders d’opinion
• Focus group, analyses SWOT
• Atelier de travail visionnage
• Atelier de travail définition des projets et sous-projets
• Atelier de travail approfondissement d’éléments urbains, sociaux et économiques
OÙ
Le quartier Primavalle a été construit dans les années 30 pour acceuillir les habitants expulsés du quartier Borgo san Pietro
et d’autres quartiers historiques du centre, à la suite des démolitions du gouvernement fasciste. Isolé du reste de la
ville, dans un milieu semi-rural, ne disposant que d’une école primaire et d’une église, Place Clemente XI, il héberge en
majorité une population défavorisée et subissant ségrégation et préjugés.
Durant les années 50, la partie Nord-Est de la ville rejoignit le quartier, par un développement urbain intense qui n’a pas
suivi les lignes directrices du Plan Urbain de la ville.
Les Plans territorriaux sont établis sur un épais tissu urbain. Ils visent l’amélioration de la qualité de ce tissu urbain et l’implantation
de services: écoles, installations sportives, de loisirs, services publics.
Il est souvent nécessaire d’attirer des ressources externes par rapport aux disponibilités du décideur ou à celles
du territoire d’intervention. Parfois, il est nécessaire de rendre disponibles les ressources culturelles d’autres acteurs,
non seulement les experts au sens traditionnel, mais aussi les personnes porteuses de savoirs communs, «des
expertises d’usage», essentiels pour enrichir les compétences des experts, améliorant ainsi leur adaptation au
contexte. D’autres fois, il est indispensable d’obtenir une réelle coopération de certains acteurs, qui, même si cela
ne tient qu’à un compromis quelconque, éviteront d’adopter des comportements d’inertie ou d’opposition volontaire.
Parfois enfin, la participation est essentielle pour mettre en lumière non seulement la nécessité de coopérer,
mais aussi pour identifier le plus clairement possible les opportunités, les ressources et les contraintes pour
une structuration crédible de modalités d’interaction, une interaction qui n’adviendrait jamais naturellement si
l’on s’en tient à l’identité formelle des acteurs.
Il est alors évident que, dans les cas de politiques se voulant intégrées, un certain degré d’ouverture des processus
décisionnels, à partir de l’interprétation des problèmes, est souhaitable, voire inévitable.
Attention:
Le recours à des formes de participation est également souhaitable lorsque l’on attend du processus même des effets induits
qui renforcent les initiatives mises en œuvre. Certaines interventions peuvent aussi être réalisées en vue de favoriser
l’enrichissement des interactions sociales, de valoriser le lien social, d’améliorer les rapports et favoriser un climat
de confiance entre les acteurs. Au-delà de l’objectif concret déclaré, certaines interventions peuvent être entendues, projetées,
comme «politiques de la confiance».
04. Participation, quand?
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