Comune di Roma - Urbact

participation,
Pour quoi?
La participation, pour quoi?
Un horizon: la participation pour faire
de la ville un territoire bon à vivre
avec les autres…durablement
Partout, la participation se fixe un même horizon:
l’enjeu est bien de faire de la ville un territoire bon à
vivre ensemble. Et ce de façon durable. Si les dispositifs
sont divers, par leurs objectifs et leurs publics, la
participation est envisagée comme une réponse à la
complexité accrue du gouvernement urbain, a fortiori
dans des quartiers longtemps laissés à l’abandon
comme le sont les zones URBAN. Puisque la réussite
de toute action publique tient désormais à des politiques
globales et intégrées, la participation s’impose
comme une voie utile pour travailler et combiner des
enjeux longtemps pensés comme inconciliables: la revitalisation
économique, la solidarité sociale, l’amélioration
du cadre de vie, le respect de l’environnement,
le développement culturel.
Pour qui? 03. Participation, Pour quoi? Pour qui?
Quel est l’objectif de la promotion des processus participatifs?
Pourquoi en appeler à la participation des citoyens? Et quels citoyens souhaite-t-on solliciter?
Ces questions sont éminemment politiques. Y répondre engage nos conceptions du fait démocratique et de la citoyenneté,
comme cela engage nos représentations de l’espace urbain et de son avenir. Car en élargissant et en
approfondissant le cadre du dialogue, la participation réactualise les interrogations sur la légitimité: avec qui
peut-on légitimement dialoguer, sur quels objets et à quels desseins?
Ces questions sont aussi directement pratiques. De Rome à L’Agglomération Grenobloise, de Pampelune à Newcastle,
de Cosenza à Bordeaux, les expériences, en dépit de leur diversité et de certaines difficultés qu’il ne s’agit
pas de nier, montrent que la plus-value de la participation réside tant dans la poursuite de finalités directement
utiles que dans l’émergence d’espaces publics actualisant une volonté collective décisive.
Une ambition: la participation pour,
ensemble, «changer les choses»
dans l’intérêt commun
La participation n’a de sens que si elle se donne pour
ambition de “changer les choses” de façon résolument
collective et dans l’intérêt de tous. L’enjeu est bien de
transformer la ville et les rapports sociaux urbains. Cette
ambition revient à favoriser la participation autour d’objets
multiples, des plus personnels aux plus généraux.
C’est d’ailleurs la spécificité et la force des scènes participatives
que de travailler les aspirations, soucis et usages
singuliers afin d’établir l’intérêt commun, et réciproquement,
de débattre d’enjeux collectifs tout en prenant
en considération les vies singulières. De fait, la participation
réintroduit du politique dans l’espace urbain.
Misant sur le collectif, la participation favorise la fertilisation
croisée des convictions, des énergies et des compétences
de la société civile, des experts, et des élus. Par
la confrontation des besoins, des points de vue, des savoirs,
il devient possible non seulement de construire
collectivement la demande sociale mais aussi de dégager
des points de consensus, voire un intérêt commun
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