Comune di Roma - Urbact

Leçons de l’expérience
“NIDI DI MAMME” - CRÈCHES DE MAMANS (NAPOLI)
Cette expérience présente l’activation d’ un groupe de mères, qui a géré directement des crèches. Le succès de cette initiative
réside dans l’activation directe des bénéficiaires du projet, ils n’ont pas été simplement informés de la réalisation du
projet, mais ont pris une part active à sa mise en œuvre.
Urban représente un des plus importants programmes de politique urbaine co-fondé à Naples. Urban a contribué à réhausser
les liens de confiance entre les citoyens et les institutions publiques. Urban a été marqué par le fort degré de collaboration
et par le tissage d’un réseau entre les différents acteurs et associations engagés. Le réseau dense des organisations
populaires a contribué, avant même l’instauration d’Urban, à la reconnaissance des participants comme des partenaires
à part entière.
OÙ:
Le programme Urban a été développé dans les quartiers
Spagnoli, un des lieux les plus défavorisés et problématiques
de la ville, et dans le quartier Sanità, caractérisé par
un chômage croissant, la dégradation des infrastructures.
Le renouveau de la criminalité a eu des conséquences néfastes
sur la qualité de la vie, le sentiment d’appartenance
et d’insécurité, spécialement pour les personnes âgées.
Ces formes moins conventionnelles de participation, même si elles se situent parfois clairement dans hors du domaine
politique au sens où elles n’entrent pas dans les arènes de débat des partis, n’ont pas été vécues comme
des alternatives aux formes plus conventionnelles.
Ces formes moins conventionnelles de participation, même si elles se situent parfois clairement dans hors du domaine
politique au sens où elles n’entrent pas dans les arènes de débat des partis, n’ont pas été vécues comme
des alternatives aux formes plus conventionnelles.
De même, pour la contribution significative qu’elles ont donné à la pratique du pluralisme idéologique et culturel,
témoignant dans plusieurs cas de la recherche de formes d’autogouvernement des personnes ou de l’ensemble
des associations (au sens le plus large, comprenant les fondations, les coopératives, les organisations de volontariat
et toute forme de regroupement) ont contribué de manière importante – et avec qualité – à l’expansion de
la démocratie, favorisant l’usage d’espaces d’action publique que les formes de la représentation habituelle n’auraient
pas consenti. Considérant la contribution essentielle que les associations apportent au développement des
vertus civiques, il est évident qu’une liaison s’est produite entre reproduction et enrichissement du capital social,
expansion et enrichissement de la démocratie. C’est sans aucun doute ici que l’on a été amené à parler en termes
de démocratie délibérative.
Démocratie délibérative
L’expression démocratie délibérative fait référence, de façon générale, à un processus basé sur la discussion publique
entre des individus libres et égaux, d’où ils tirent leur propre légitimité. La délibération n’est donc pas
entendue dans le sens de la décision, mais dans celui du dialogue ou de la discussion qui précède la décision (1).
Dans les arènes délibératives, le devoir de décider est confié à l’interaction paritaire et organisée, entre tous les
sujets impliqués, qu’ils soient des citoyens communs, des organisations ou les pouvoirs publics. L’interaction est
donc organisée par des techniques spécifiques, instituant des règles que les participants doivent partager. Les
arènes délibératives naissent davantage suite à l’initiative des institutions représentatives que suite à l’initiative
des mouvements sociaux. Les pressions provenant de la société civile sont souvent nécessaires pour donner vie à
ces expériences, mais elles ne sont en général pas suffisantes. Il faut plutôt que se produise la rencontre entre
une impulsion du bas et la volonté des institutions ou des hommes politiques de prendre de nouvelles voies.
(Bobbio, 2002)
02. Participation et démocratie
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