Comune di Roma - Urbact

Les villes qui ont piloté le réseau
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Région de Bruxelles - Capitale
Quelques chiffres:
• Population: 1.018.029 habitants
• 27 % de nationalité étrangère (dont 55 % issus
de l’UE des 15).
• Densité de population: 6.240 hab. / kmÇ
• Superficie: 16.140 ha
• Taux de chômage: 15,9 %
• Taux de chômage - jeunes de moins de 25 ans:
34 %
La Région de Bruxelles-Capitale est l’une des trois régions
composant l’Etat fédéral belge. Comme entité fédérée,
elle dispose d’un Parlement élu et d’un Gouvernement.
Elle dispose de compétences larges et exclusives,
notamment en matière d’aménagement du territoire,
de logement et de rénovation urbaine, d’environnement,
d’économie et d’emploi, de travaux publics, de
transport et de mobilité, de tutelle sur les pouvoirs locaux,
de propreté publique, … Elle comprend deux
communautés linguistiques (flamande et francophone):
l’enseignement, la culture et les affaires sociales
sont de la compétence des institutions communautaires.
Le territoire est divisé en dix-neuf communes ayant
chacune un Conseil élu et un exécutif (Collège des
Bourgmestre et Echevins) et une autonomie de gestion.
Bruxelles est la capitale administrative de la Belgique
et des deux Communautés, française et flamande.
Bruxelles fait partie d’une LUZ (Larger Urban
Zone) comptant +/-1,6 million d’habitants et couvrant
cinquante-quatre communes (1.104 kmÇ).
Le territoire régional, qui compte moins de 10 % de la
population belge, génère 19 % du PIB belge: cette situation
apparemment favorable est contrebalancée
par le fait que le revenu disponible bruxellois ne représente
que 9,5 % du revenu disponible national (on
constate en effet depuis une dizaine d’années une diminution
importante du revenu moyen par ménage
domicilié en Région bruxelloise).
La Région de Bruxelles-Capitale mène depuis 1994
une politique de revitalisation des quartiers. L’outil de
cette politique est le contrat de quartier. C’est ici que
la participation apparaît comme un pôle de l’action incluant
trois types d’acteurs: la Région, la commune et
les habitants de celle-ci. Chaque année le pouvoir régional
définit les quartiers qui feront l’objet d’un
contrat de quartier nécessairement compris dans un
périmètre intitulé «Espace de développement renforcé
du Logement et de la Rénovation» (EDRLR) ; Ce programme
ne peut fonctionner sans la collaboration des
communes qui se trouvent par la même dans une situation
de médiation entre le pouvoir régional et les habitants.
Depuis 2001, chaque commune dispose d’une
enveloppe de minimum 10 millions d’? pour établir un
programme global de revitalisation du quartier choisi
par le Gouvernement régional, et ce non compris les
contributions des fonds structurels européens (Objectif
2, Urban) et les apports privés.
La participation occupe dans ce dispositif une place
importante. C’est en 1993 que le pari a été pris de la
rendre obligatoire sous la forme suivante: la commune
a obligation de mettre en place une Commission Locale
de Développement Intégré (CLDI) qui réunit des
représentants ou des délégués des habitants du périmètre
du CdQ afin de donner leur avis sur les opérations
qui constitueront celui-ci. L’arrêté du 3 février
1994 précise la composition de la CLDI en indiquant
que les délégués - c’est le terme officiel - des habitants
(au nombre minimum de 8) et du monde associatif,
scolaire ou économique du quartier visé par le programme
quadriennal «sont désignés lors d’une assemblée
générale de quartier organisée par la commune».