kompas 3 gids - Plantyn
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Les interactions en classe<br />
Remarque<br />
Nous avons voulu conscientiser très tôt les élèves de 3 e année à cette question. Pour en savoir plus, ils<br />
peuvent consulter la page 55 du PRAKTIJKBOEK.<br />
Du côté des profs<br />
Certains professeurs préfèrent corriger les fautes des élèves afin d’éviter que des erreurs ne se fixent<br />
dans leur tête. Ce type de professeur préfère superviser et éviter les activités qui font travailler les élèves<br />
entre eux. Dans ce cas, la correction prend le pas sur l’aisance.<br />
D’autres estiment que les fautes font bel et bien partie de l’apprentissage. Les fautes se rectifieront au fil<br />
du temps. Ce type de professeur ne garde pas le contrôle sur toutes les activités en classe et laisse les<br />
élèves collaborer. Dans ce cas, l’aisance prend le pas sur la correction.<br />
Du côté des élèves<br />
Certains élèves n’osent parler que lorsqu’ils sont certains que ce qu’ils vont dire est correct. Ils n’aiment<br />
pas commettre des erreurs. Ils ne parlent donc pas beaucoup, mais ce qu’ils disent est souvent correct.<br />
Ces élèves ont souvent un caractère plus timide et ont besoin d’être encouragés à parler, même s’ils font<br />
des fautes.<br />
En troisième année, il arrive aussi très souvent que les élèves n’osent pas s’exprimer par peur du regard<br />
des autres. Ils manquent de confiance en eux. Il est donc très important de les rassurer.<br />
D’autres élèves sont plutôt du type « fonceur ». Ils osent et se soucient très peu de savoir s’ils font des<br />
erreurs. Ces élèves sont plus extravertis. Ils doivent être félicités pour leur activité tout en les incitant à<br />
réfléchir davantage avant de prendre la parole.<br />
Quid de l’élève qui ne vous répond pas ?<br />
Il nous arrive souvent qu’un(e) élève soit dans l’incapacité de répondre à une question qui lui est posée<br />
en classe en langue cible. Pour le prof, c’est un phénomène qui peut être très désarçonnant … surtout<br />
quand il y a une vingtaine d’élèves qui se trouvent en stand by pendant un instant. Mais que faire pour<br />
pallier à cela ?<br />
1) Garder son calme et répéter sa question en insistant sur l’élément le plus important :<br />
Exemples : – Wat doe je gewoonlijk in je vrije tijd?<br />
– Welke taal is nuttig om in het buitenland te werken?<br />
2) Reformuler la question (ceci permet de maintenir un bain linguistique) :<br />
Exemples : – Wat doe je gewoonlijk in je vrije tijd?<br />
Wat doe je graag tijdens het weekend / na de school?<br />
– Welke taal is nuttig om in het buitenland te werken?<br />
Als je naar een ander land gaat werken (Italië, Duitsland, Engeland,…),<br />
welke taal moet je absoluut spreken?<br />
3) Demander à un(e) autre élève de répondre. Si vous interrogez un(e) élève digne de confiance, l’élève<br />
en difficulté aura un bon modèle qu’il / elle pourra aisément répéter.<br />
4) Donner une amorce de réponse. En répétant la question et en donnant le début de la réponse, l’élève<br />
est remis(e) sur de bons rails.<br />
Exemples : – Wat heb je tijdens het weekend allemaal gedaan? – Ik heb …<br />
– Wat zou je graag tijdens de zomervakantie doen? – Ik zou graag …<br />
5) Répéter la question en y ajoutant des questions fermées. Ainsi, l’élève est mis sur la bonne voie :<br />
Exemples : – Wat heb je gisterenavond gedaan? Heb je naar muziek geluisterd?<br />
Heb je aan sport gedaan?<br />
– Welk soort fruit eet je graag? Appels? Of aardbeien misschien?<br />
Kompas 3 - Gids 25 Introduction