kompas 3 gids - Plantyn

+ les élèves travaillent à leur rythme.
– impossible pour l’enseignant(e) de surveiller le travail de chacun et les erreurs risquent de ne pas être
corrigées.
– le bruit en classe augmente inévitablement.
Pour que le pair work soit un succès :
Pourquoi ne pas faire travailler un élève plus faible avec un élève qui se sent plus à l’aise ?
Le professeur circule un maximum entre les bancs et part à la chasse aux fautes.
Il est utile d’insister de temps à autres sur le fait qu’il faut exclusivement utiliser le néerlandais.
Varier les pairs (par bancs, avec le banc de devant ou de derrière, en face à face, fonctionner avec le
/ la voisin(e) de rangée, au hasard, …). Un pair work est l’occasion rêvée d’apprendre aux élèves à
coopérer entre eux. Dans la vie, ils seront amenés à coopérer avec beaucoup de personnes qui seront
toutes très différentes l’une de l’autre. En travaillant avec tout le monde en classe, chacun découvre
qu’il faut de tout pour faire un monde.
Instaurer une mise en commun par après. Que ce soit sous la forme d’un test oral ou d’une petite
tâche qui est donnée aux élèves qui écoutent la performance d’une des paires. Cette tâche permet de
mettre les autres élèves dans le coup et diminuera leur passivité pendant que d’autres sont en train
de se faire interroger.
4) Le travail par groupes
+ implication plus grande des élèves.
+ ce genre d’approche augmente la motivation des élèves.
+ moins de stress de se faire corriger par un(e) prof critique.
– difficultés de contrôler et donc de repérer les fautes, même en circulant dans le local.
– certains élèves s’impliquent plus que d’autres.
– le bruit en classe augmente inévitablement.
Pour que ce soit un succès :
Le professeur circule un maximum entre les bancs et part à la chasse aux fautes.
Il est utile de réinsister de temps à autres sur le fait qu’il faut exclusivement utiliser le néerlandais.
Veiller à un équilibrage des forces lors de la formation des groupes.
Varier au maximum les groupes pour habituer les élèves à devoir fonctionner avec tout le monde.
Voici différentes façons de composer des groupes au hasard :
• d’après les places en classe.
• d’après la liste alphabétique.
• d’après les mois d’anniversaire.
5) Le monologue
+ l’élève est seul face à la difficulté, il apprend à formuler son opinion.
+ le professeur peut facilement évaluer le niveau de l’élève qui s’exprime.
– dans la vie de tous les jours, l’élève est plus souvent amené à interagir avec d’autres personnes.
– les autres élèves de la classe sont passifs s’ils n’ont pas reçu une tâche d’écoute.
Pour que ce soit un succès :
L’idéal est de donner une tâche d’écoute aux élèves afin qu’ils ne soient pas passifs et restent concentrés
sur la tâche. Vous pouvez par exemple leur demander de prendre des notes sur chaque monologue.
Ensuite, vous interrogez un(e) élève au hasard et lui demandez ce que X ou Y a dit. Vous pouvez
également leur demander de jouer aux professeurs : les élèves prennent note de questions à poser à
l’ensemble de la classe après chaque monologue.
Kompas 3 - Gids 23 Introduction