BIOLOGIE COMPORTEMENTALE - Apophtegme

La Biologie comportementale
En effet, le petit enfant s’interroge sur la présence de choses et en particulier sur
son origine propre. La réponse du milieu est généralement absconse ou empreinte de
cachotteries culpabilisantes si bien que par la suite l’enfant refuse parfois de “savoir”
(“Çavoir”). Ainsi toute perspective sur les origine du monde est faussée.
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Gregory Bateson dans son “Écologie de l’esprit” nous relate une conversation
avec sa fille qui lui demandait : “Qu’est-ce que l’ Instinct ?” “C’est, dit-il, un principe
d’explication... on ne l’explique pas !”
On se rappelle peut-être, la vieille chanson : “Monsieur le curé a défendu la
Chose”. Cette chose causale, à la base de la fécondité finale, n’a pas échappé à cette
identité (Dès le 12ème. Cause = Chose ainsi qu’en italien et en allemand). “La gloire
de Dieu”, nous disent les Proverbes (25/2), “c’est de cacher les Choses” car “c’est de
Dieu que la Chose vient”, (Genèse 24/50) ! “Ces Choses ne nous regardent pas”
(Psaume 139/69), à moins qu’elles ne nous soient “révélées” (Galates 1/12).
Notre pensée “acausale” étant prisonnière du finalisme utilitaire qui s’est présenté
à notre esprit avant la recherche des causes, il devient évident, comme le voulait Paul
Valéry, que “Ce qui a été cru par tous toujours et partout, a toutes les chances d’être
faux”.
Au delà des préjugés, “Es-tu curieux? Sais-tu voir ce qui se passe derrière le
mur?”, interrogeait Zarathoustra.
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