BIOLOGIE COMPORTEMENTALE - Apophtegme
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La Biologie comportementale<br />
EXPLICATIONS PROJECTIVES<br />
Al’usage de ceux qui désirent se nourrir écologiquement de fantaisies anthropomorphiques<br />
en prêtant à Dieu le Père ou à la Mère Nature leur névrose filiale.<br />
Quelques exemples parmi des milliers d’autres pourront peut-être satisfaire leurs<br />
goûts finalistes .<br />
Le pauvre ver solitaire a pour fonction de punir les riches qui mangent du porc<br />
malgré les prescriptions du Lévitique et du Coran.<br />
La filaire de Médine atteint près d’un mètre pour donner un peu de travail au chômeur<br />
qui l’enroulera sur un bâtonnet au sortir de sa jambe. Les milliers d’embryons<br />
sont absorbés par de petits cyclopes, et ils attendent au contour l’homme qui les avalera<br />
avec l’eau de boisson.<br />
Sa cousine germaine, la filaire du sang de l’homme, cède ses embryons au moustique<br />
qui voudra bien piquer un autre homme dans l’espoir de lui procurer un magnifique<br />
éléphantiasis.<br />
Si les bernard-l’ermite apprécient les coquilles vides pour s’y réfugier, une tique<br />
africaine préfère se loger sous les ongles des pieds pour se gaver de sang humain.<br />
De petits acariens, les démudexes, sous le nom de comédons, se sont parfaitement<br />
adaptés à la douce peau du visage des adolescents.<br />
Quant aux rougets des prairies, il attendent le mois d’août pour grimper sur les<br />
jambes des vacanciers qui les nomment justement les aoûtas. Une certaine chique est<br />
capable d’attendre 18 ans la proie – généralement un cheval – qui passera sous son<br />
arbre.<br />
Les puces et les punaises raffolent du sang humain et compensent en permettant<br />
à ses victimes de se gratter... Par contre les poux, les morpions de la gale et la lèpre<br />
sont là pour nour nous rappeler que nous sommes Vermine.<br />
La gracieuse anophèle femelle, porteuse de la malaria, aime piquer les Blancs qui<br />
s’aventurent chez les Noirs ; et la mouche tsé-tsé endort les colons et les missionnaires<br />
qui viennent déranger ceux qui vivent encore dans la Nature.<br />
Subtilement les spirorocxètes de la syphilis prouvent que nous sommes aussi des<br />
porcs, et le gonocoque blennorragique ne laisse pas le plaisir sexuel impuni.<br />
On sait, mais on ne veut pas le savoir, que nos chatteries et nos chienneries nous<br />
font partager dans les embrassades les nombreux virus de nos esclaves-maîtres, fièvres<br />
et diarrhée nous le rappellent parfois.<br />
Même les virus viennent dévoiler l’homosexualité et le goût pervers de la drogue,<br />
à travers le SIDA.<br />
Saint Paul aussi fantasmait autour de l’aiguillon (Actes 9/5,26/14), et l’ aiguillon<br />
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