l'information numérique et les enjeux de la ... - smsi :: tunis 2005

Recueil des résumés
des communications
Thème 3: L'information numérique et les stratégies de développement
LE LOGICIEL LIBRE : UN MODELE ECONOMIQUE VIABLE POUR UN DEVELOPPEMENT
DURABLE DES TIC EN AFRIQUE.
Après avoir présenté l’état des lieux à partir de données
d’enquête de l’utilisation des Nouvelles Technologies
de l’Information et de la Communication (TIC) et plus
spécifiquement du logiciel libre dans les entreprises et
administrations africaines, la communication montre
que les logiciels libres constituent un atout important
pour le développement des technologies de
l'information dans les pays du Sud, dont on connaît les
énormes difficultés économiques et le retard dans le
domaine des nouvelles technologies.
Elle montre par exemple comment la disponibilité des
codes sources des programmes libres permet une
détection et une correction extrêmement rapides des
bogues éventuels et offre une meilleure garantie de
fiabilité par rapport aux logiciels propriétaires et que,
par ailleurs, le logiciel libre est générateur d’une
importante activité de service à forte valeur ajoutée.
Elle précise également que le logiciel libre ne pourra
prendre un véritable essor en Afrique que s’il existe une
volonté politique bien exprimée. Elle invite les hommes
politiques africains à prendre l’exemple sur certains
pays comme l’Inde, la Chine, le Singapour et l’Algérie
dont les gouvernements ont opté pour la promotion de
l’utilisation des logiciels libres au sein des
administrations. Elle propose qu’un accent particulier
soit mis sur la sensibilisation et la formation afin de
susciter auprès des administrations et des entreprises
l’engouement pour l’utilisation des logiciels libres.
La communication tout en montrant la viabilité
économique du logiciel libre introduit le concept de
«l’utilité participative» qui permet d’évaluer la
contribution d’un utilisateur ou d’un développeur à
l’amélioration de la qualité et de la performance d’un
logiciel libre ou propriétaire. Elle établit alors une
comparaison entre l’utilité participative des logiciels
libres et celle des logiciels propriétaires.
Elle aboutit enfin à la conclusion selon laquelle
l’Afrique doit soutenir autant qu’elle mène le combat
pour l'utilisation et la fabrication de médicaments
génériques par les pays en développement, et ce dans le
respect de la protection de la création intellectuelle et
industrielle, l'accès aux logiciels libres pour remédier
aux coûts sans cesse croissants des logiciels et éviter
Gaspard DATONDJI
ainsi les barrières à l'accès aux sources du savoir et de la
connaissance.
Mots-clés :
Logiciel libre, logiciel propriétaire, TIC, création
d’emplois, viabilité économique, utilité participative.
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