l'information numérique et les enjeux de la ... - smsi :: tunis 2005
l'information numérique et les enjeux de la ... - smsi :: tunis 2005
l'information numérique et les enjeux de la ... - smsi :: tunis 2005
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
Colloque international:L'information <strong>numérique</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> <strong>enjeux</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> société d'information<br />
112<br />
OPEN ACCESS : PARTAGER LES RESULTATS DE LA RECHERCHE. DE LA RECEPTION<br />
DU MOUVEMENT EN FRANCE.<br />
Open Access : Archives Ouvertes <strong>et</strong> revues en ligne Les<br />
différents pans du mouvement <strong>de</strong> l'Open Access :<br />
Archive Ouvertes <strong>et</strong> revues en lignes se caractérisent par<br />
l'accès au full-text, au contenu. L'accessibilité <strong>de</strong>s<br />
documents au format OAI <strong>et</strong> plus particulièrement <strong>les</strong><br />
textes scientifiques, concerne aussi <strong>les</strong> revues. Le<br />
BOAI(1 <strong>et</strong>2) insiste d'ailleurs aussi bien sur <strong>la</strong><br />
constitution d'AO que sur <strong>la</strong> création <strong>de</strong> revues<br />
électroniques. Comment faire <strong>la</strong> distinction entre un<br />
article dans une AO <strong>et</strong> un article dans une revue en<br />
lignes AOI compliant 1 ?. Seule <strong>la</strong> notion<br />
d'auto-archivage <strong>de</strong> préprint (prépublication) perm<strong>et</strong> <strong>de</strong><br />
<strong>les</strong> distinguer. Ce <strong>de</strong>rnier point m<strong>et</strong> en exergue<br />
l'évaluation scientifique <strong>et</strong> impose un nouveau regard<br />
concernant l'évaluation par ses pairs. Quand un<br />
chercheur dépose un article (Pré-Print ou Post-Print)<br />
dans une AO, ses pairs accè<strong>de</strong>nt directement au<br />
contenu, évaluent <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> ses propos selon leurs<br />
propres critères, <strong>et</strong> peuvent commenter le texte. Libre au<br />
chercheur <strong>de</strong> corriger son texte en fonction <strong>la</strong> pertinence<br />
<strong>de</strong>s commentaires. Dans le cas d'une revue le « libre au<br />
chercheur » se transforme en « necessité <strong>de</strong> corriger »<br />
pour être publié dans une revue àcomité <strong>de</strong> lecture. Ce<br />
qui change donc c'est le comité <strong>de</strong> lecture, <strong>la</strong> notion <strong>de</strong><br />
Gate-keepers (ref. Guédon) revêt là tout son sens. Le<br />
choix se résume-t-il donc à rendre public un texte au<br />
sein d'une <strong>la</strong>rge communauté ou perpétuer le schéma<br />
traditionnel <strong>de</strong> <strong>la</strong> publication scientifique ? En attendant<br />
<strong>de</strong>s nouveaux mo<strong>de</strong>s d'évaluation <strong>de</strong> <strong>la</strong> recherche<br />
(Opcite, citeseer,.. par exemple) aucun choix ne doit être<br />
opéré. La plupart <strong>de</strong>s revues concè<strong>de</strong>nt désormais à<br />
l'auteur l'auto-archivage <strong>de</strong> son article 2 <strong>et</strong> le facteur<br />
d'impact (ou <strong>les</strong> revues-qui comptent pour beaucoup <strong>de</strong><br />
disciplines en SHS) reste encore le critère d'évaluation<br />
majeure <strong>de</strong> <strong>la</strong> qualité scientifique <strong>de</strong>s publications d'un<br />
1 Surtout si ce <strong>de</strong>rnier est r<strong>et</strong>rouver par l'intermédiaire d'un<br />
moissonneur, ou encore si <strong>les</strong> artic<strong>les</strong> sont affichés avec<br />
l'habil<strong>la</strong>ge graphique d'une revue proviennent d'une<br />
archive où <strong>les</strong> postprints ont été déposés (cf. 13 <strong>et</strong><br />
principe <strong>de</strong> tamponnage)<br />
2 Ce qui semble bien naturel, mais n'al<strong>la</strong>it pas <strong>de</strong> soit: Le<br />
chercheur travail <strong>et</strong> rédige <strong>de</strong>s textes, l'institutions paie le<br />
chercheur mais aussi <strong>les</strong> artic<strong>les</strong> que rédige le chercheur<br />
(bibliothèque)... <strong>et</strong> le chercheur ne disposait d'aucune<br />
possibilité légale <strong>de</strong> faire circuler son texte plus<br />
efficacement par ces propre moyen<br />
Gabriel GALLEZOT<br />
chercheur. Il semble que le verrou psychologique <strong>de</strong><br />
l'évaluation qui campait certains acteurs <strong>de</strong> recherche<br />
française sur leur position ait changé <strong>et</strong> que c<strong>et</strong>te<br />
possibilité <strong>de</strong> « non-choix » perm<strong>et</strong> désormais une<br />
expansion plus sereine <strong>de</strong> <strong>la</strong> libre diffusion <strong>de</strong>s textes<br />
scientifiques.<br />
Pré-print, Postprints.<br />
Le standard OAI <strong>et</strong> <strong>les</strong> différents CMS perm<strong>et</strong>tant<br />
l'archivage <strong>de</strong> documents ren<strong>de</strong>nt techniquement<br />
perméable <strong>la</strong> frontière entre pré-prints /post-prints,<br />
revues/entrepôts <strong>de</strong> documents, non qu'il s'agisse d'un<br />
mé<strong>la</strong>nge <strong>de</strong>s genres mais qu'aux yeux <strong>de</strong> l'usager qui<br />
recherche <strong>l'information</strong> le statut <strong>de</strong>s ces items n'apparaît<br />
plus comme premier élément du moins comme un<br />
élément constitutif. Le contrat <strong>de</strong> lecture est tout autre,<br />
plus complexe <strong>et</strong> plus simple à <strong>la</strong> fois. Plus simple par<br />
c'est bien l'accès au contenu qui est essentiel, plus<br />
complexe justement dans un souci <strong>de</strong> traçabilité (origine<br />
du document). Les interfaces unifiées brouille le statut<br />
du document... mais estce vraiment essentiel ? où est <strong>la</strong><br />
valeur du document ? dans son contenu ou sur son «<br />
étiqu<strong>et</strong>te » ? La question ne se pose plus ainsi<br />
l'auto-archivage <strong>et</strong> évaluation ne sont pas antinomique :<br />
l'auto-archivage <strong>de</strong> postprints est possible comme l'est<br />
celui <strong>de</strong> préprints.<br />
S'entendre sur <strong>la</strong> définition d'une Artchive Ouverte<br />
Une archive. Pour <strong>les</strong> archivistes c'est <strong>la</strong> préservation<br />
sur le long terme associée à une politique<br />
institutionnelle. Dans le contexte <strong>de</strong> <strong>la</strong> communication<br />
électronique scientifique ce<strong>la</strong> fait plutôt référence à un<br />
réservoir d'information, un entrepôt <strong>de</strong> documents. Ce<br />
terme est aussi fortement lié au nom du mouvement<br />
"Open Archive Initiative« (OAI, Oct 1999) <strong>et</strong> donc au<br />
respect du standard OAI. Ouverte. Même si l'accès libre<br />
<strong>et</strong> gratuit semble entendu, il convient aussi <strong>de</strong> ne pas<br />
nécessairement l'assimiler à <strong>la</strong> gratuité d'accès. En eff<strong>et</strong>,<br />
dans le contexte du mouvement OAI, le terme "Open"<br />
concerne en particulier l'architecture technique. Il y a<br />
sur ce point une forte convergence avec le mouvement<br />
"Open sources" (Un logiciel est qualifié <strong>de</strong> "libre" dans<br />
<strong>la</strong> mesure où l'accès à son co<strong>de</strong>-source est libre, ce qui<br />
donc n'a rien à voir avec son prix, cf distribution linux).<br />
L'exemple <strong>de</strong> Repec. Ainsi, nous pouvons définir <strong>les</strong><br />
ISD, Tunis<br />
14-16 avril <strong>2005</strong>