X. BARBIER DE MONTAULT 5^5 - Pot-pourri
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50 I.B COSTUME KT LES USAGES: CCLBSIASTIQUES Le linge, pour éviter iuule moridunilé, ne comporte ni orodcries, njou rs ol dentelles. CHAPITRE TROISIÈME LA COr Mil* U t. Ynriélé. — 2. Itégulîcrs. — 3. -Noir. — 4. Yiolel. — 5. llliinr. — 6. Itniifcc. I. Ln couleur varie, suivant qu'on c»st régulier ou séculier et V rnng qu'on occupe dnns la. hiérandlie ecclésiastique. îî. La couleur est sirielelneul réglée pur l'étiquette. Elle n'est pas uniforme pour les réguliers, qui tantôt sont eu noir, coimue les Rénédiclins et les Rasiliens : tantôt en blanc, coinine les Cauialdules, les Cbnrlreux. les Trappistes. los Olivélains; tantôt en blanc 4*1 en noir, connue les Dominicains, les Cisterciens ; tantôt en bleu, lels que les Sylveslrins; en brun, comme les Frnnciscains el les Capucins: on brun et blanc, comme les Carmes. LnS.C. des Evèques et Réguliers écrivait en .1828 au vicaire général des Rasiliens :
LIVRE II. — COSTUME USUEL i>7 3. Le noir est la couleur propre du clergé séculier (1). La prélalure, l'épiscopnt et le Sacré Collège ndmeltenl aussi le noir pour le costume ordinaire el pour celui de ville; mais il esl alors agrémenté de rouge ou de violet, suivant le degré hiérarchifpie,ou 1rs divers temps de l'année. Cl) « Non déférant vestes ail cri us cpiani niprî coloris, nisi eorum difudtns aul alicpia alia ratio ila ficri permutai. » (Kilil de 102t.) « Nul lus veslrum rubeis aul viridibus aul laiculihus veslibus ulalur. » {Pontif. Jtoin., Ordo ad Synodum.) On lit dans le Dictionnaire de Moroui: »> L annaliste Ilaronin. à l'année 32S, affirme (pic lu couleur noire vicnl des moines, lesquels, admis aux ordres sacrés, cl par la suile devenus évèques. l'introduisirent chacun dans son diocèse. hYrnini esl du même sruthnenl (pie llaronio. Mais du Saussny, dans sa Panoplie cléricale, au chapitre Y du livre IV de la seconde partie, est d'un n vis contraire. Pour nous, nous ne trouvons pas assez solides les conjectures de ce dernier auteur. Au concile de Xarhonnc de Pan (58!), nous voyons seulement interdit aux ecclésiastiques l'usure de la couleur rouvre. Mais dans celui d'Orange, tenu en 810, on commence à faire des ordonnances sur l'usage de la couleur noire dans les hahils ecclésiastiques. .Nous ne trouvons pas cependant un commandement exprès et général sur celte couleur, avant le concile général de ha Iran, lenu sous le pontificat de Jules II ; c'est Jaque le noir esl formellement prescrit pour les hahils ecclésiastiques, el que fut confirmé*» la défense du vert el du rnujre pour tous ceux qui n'étaient pas constitués dans quelque dignité ecclésiastique. Postérieurement à celte époque, on peul dire qu'il ne se réunit pas un seul concile, qui ne renouvelât l'ordonnance île celui de Lutrau rrlativrinenl à la couleur des hahils du clerjré. (ju'on consulte en particulier le premier concile de Milan, célébré pur saiid Charles Uorroniée ; le concile provincial de Ilordenux, de l'an l.'îSîî: celui de Plaisance, ni l;i80; celui do Klorence. do la mémo année : celui d'Amélia, de loïK», dans lequel il esl ex - pressénienl défendu aux clercs de porter des marques de deuil à l'occasion de la mort do quelqu'un de leurs pnrrnls. Les coin nien la leurs des liturgies ecclésiastiques enseignent que ta sainte Kjdise n préféré le noir à loules les autres couleurs, pour que les personnes ecclésiastiques exprimassent, même dans leur extérieur, l'espril d'humilité, de pénitence cl de sainte frayeur qui doit les animer à l'intérieur. Urbain YIIL dans sou édil du 2G novembre \i\2% , prescrivil la couleur noire pour les ecclésiastiques. » Silveslre de Marcillar, évoque de Monde, rendit celle ordonnance en IlittO, à propos des chanoines de Sniul-Médard de Saugucs: « Tous marcheront ou hahil démit, porteront l'hahil loup el la tonsure, el ne seronl vesliis que de couleur noire, soubz peine aux eon Ire voua us d'estro punis, pour chasque fois, de vhifd sols d'amende, applicable à quelque nécessite de l'église, el de plus grande encore, s'ils continuent. »>
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3. Le noir est la couleur propre du clergé séculier (1).<br />
La prélalure, l'épiscopnt et le Sacré Collège ndmeltenl aussi le<br />
noir pour le costume ordinaire el pour celui de ville; mais il esl<br />
alors agrémenté de rouge ou de violet, suivant le degré hiérarchifpie,ou<br />
1rs divers temps de l'année.<br />
Cl) « Non déférant vestes ail cri us cpiani niprî coloris, nisi eorum difudtns<br />
aul alicpia alia ratio ila ficri permutai. » (Kilil de 102t.)<br />
« Nul lus veslrum rubeis aul viridibus aul laiculihus veslibus ulalur. »<br />
{Pontif. Jtoin., Ordo ad Synodum.)<br />
On lit dans le Dictionnaire de Moroui: »> L annaliste Ilaronin. à l'année 32S,<br />
affirme (pic lu couleur noire vicnl des moines, lesquels, admis aux ordres<br />
sacrés, cl par la suile devenus évèques. l'introduisirent chacun dans son<br />
diocèse. hYrnini esl du même sruthnenl (pie llaronio. Mais du Saussny,<br />
dans sa Panoplie cléricale, au chapitre Y du livre IV de la seconde partie,<br />
est d'un n vis contraire. Pour nous, nous ne trouvons pas assez solides les<br />
conjectures de ce dernier auteur. Au concile de Xarhonnc de Pan (58!), nous<br />
voyons seulement interdit aux ecclésiastiques l'usure de la couleur rouvre.<br />
Mais dans celui d'Orange, tenu en 810, on commence à faire des ordonnances<br />
sur l'usage de la couleur noire dans les hahils ecclésiastiques. .Nous<br />
ne trouvons pas cependant un commandement exprès et général sur celte<br />
couleur, avant le concile général de ha Iran, lenu sous le pontificat de<br />
Jules II ; c'est Jaque le noir esl formellement prescrit pour les hahils ecclésiastiques,<br />
el que fut confirmé*» la défense du vert el du rnujre pour tous<br />
ceux qui n'étaient pas constitués dans quelque dignité ecclésiastique. Postérieurement<br />
à celte époque, on peul dire qu'il ne se réunit pas un seul<br />
concile, qui ne renouvelât l'ordonnance île celui de Lutrau rrlativrinenl à<br />
la couleur des hahils du clerjré. (ju'on consulte en particulier le premier<br />
concile de Milan, célébré pur saiid Charles Uorroniée ; le concile provincial<br />
de Ilordenux, de l'an l.'îSîî: celui de Plaisance, ni l;i80; celui do Klorence.<br />
do la mémo année : celui d'Amélia, de loïK», dans lequel il esl ex -<br />
pressénienl défendu aux clercs de porter des marques de deuil à l'occasion<br />
de la mort do quelqu'un de leurs pnrrnls. Les coin nien la leurs des liturgies<br />
ecclésiastiques enseignent que ta sainte Kjdise n préféré le noir à loules<br />
les autres couleurs, pour que les personnes ecclésiastiques exprimassent,<br />
même dans leur extérieur, l'espril d'humilité, de pénitence cl de sainte<br />
frayeur qui doit les animer à l'intérieur. Urbain YIIL dans sou édil du<br />
2G novembre \i\2% , prescrivil la couleur noire pour les ecclésiastiques. »<br />
Silveslre de Marcillar, évoque de Monde, rendit celle ordonnance en IlittO,<br />
à propos des chanoines de Sniul-Médard de Saugucs: « Tous marcheront ou<br />
hahil démit, porteront l'hahil loup el la tonsure, el ne seronl vesliis<br />
que de couleur noire, soubz peine aux eon Ire voua us d'estro punis, pour<br />
chasque fois, de vhifd sols d'amende, applicable à quelque nécessite de<br />
l'église, el de plus grande encore, s'ils continuent. »>