X. BARBIER DE MONTAULT 5^5 - Pot-pourri
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47 i LE COSTUME ET LES US.UiES ECCLÉSIASTIQUES ])o cet exposé la conclusion est facile h lirer. Le rabat n'est que la continuation et la transformation du col français. Or. ce colaété réprouvé par les Papes, donc le rabat français tombe sous l'anathème général el est condamné in radiée. IO. Je ne laisserai pas échapper ee Irait que j ai lu récemment dans une notice nécrologique. Voulant faire ressortir l'inflexibilité des principes el la tenue sévère d'un directeur de séininnire, lcbiographe ajoutait, en Je proposant sans doute comme modèle, que ce prêtre, pendant (oui le temps de lu Commune, le séminaire ayant élé envahi par les fédérés, avait garde jour et nuit son rabat qui l'avait \f\\\,respecAei\ ("est vraiment le cas avec le poète de répé ter : Risum teneatis, ami ci. Puissent ces lignes être l'oraison funèbre du rahal, qui esl en train de s'en nller devnnl la réprobation générale ! Les vieux y tiennent encore par habitude, mais les jeunes en font fi,parce qu'il esl gallican el non romain. I I. Le curé de campagne, faisant allusion à une réforme opérée dans son diocèse pur l'évèque de Moulins, Mgr de Dreuxftrézé, a cherché à tort à ridiculiser la suppression de la queue h la soulane el du rnhnt. « Ln longue queue Iminante de la robe ecclésiastique fut supprimée el réservée uniquement n l'évèque. Défense, sous peine de suspense, de porter la soulane à queue. « Le rnbnl fut-prohibé sous les mêmes peines, il rappelait trop l'ancienne église gallicane, «don ne le porlcpasa Home. PargrAce, Sa (ïrandeurautorisait, au cou de ses prêtres, une petite cravate blanche sous h», collet de In soulune : c'étnil plus original. » La queue peut èlre chère nux gallicans; cependant, ils ne devraient pas oublier que c'esl une usurpnlion flngrnntc et très récenle dnns l'église de France. Tenir n re détail, dans d'aussi mauvaises conditions, ne prouve pas un jugement bien suin. .l'ignore si la suspense a été infligée pour le port de ln queue et du rnbnl. Kn tout cas, il n'y aurail qu'un évèque gallican qui se permettrai! d'employer pareille censure, qui est loin d'être en proportion avec la faute. Home ne tolérerait cerlainemenl pas cet abus de pouvoir. Le rabat esl très gallican el nullement romain ; il y a donc tout lieu de le proscrire, là où l'on veut établir l'unité parfaite avec
LIVRE III. — COSTUME DE C1UEUR 475 l'Eglise mère et maitresse. Comment se fait-il que l'auleurlchlAine au cou ilu bedeau et le maintienne à celui thi clergé ? Il devrait, au contraire, être enchanté de voir étendre le plus possible cet insigne de noire nationalité. Avant d'écrire, l'abbé X. aurait diï mieux se renseigner. Le col blanc est le seul autorisé, parce epic Rome n'en connaît pas d'autre. Si, donc, il a vu quelque pari une petite cravate blanche, il aurait dû remarquer que c'était là un acte d'insubordination gallicane, carne voulant pas accepter le costume romain et, d'autre part, ne pouvant éluder la prescription épiscopale, ou a cherché un moyen terme dans l'emploi de colle cravate, qui a l'inconvénient de transformer les prêtres en valets de bonne maison. Quand on veut, dans un livre extravagant, stigmatiser Tultraînontanisiue, il faudrait le représenter exactement tel qu'il est et ne pas se donner le tort grave d'en fabriquer un de convention ou de choisir pour type ce que les gallicans ont sottement inventé pour le dénaturer et le rendre ridicule. 12. A l'église, le rabat n'est porté que par les laïques. Ce sonl, aux chapelles papales, le prince assistant au tronc, les sediari ou porteurs de la sedia du pape et les gentilshommes des cardinaux. Quelques confréries l'ont aussi adopté. Le rabat a deux pentes en dentelle, entièrement séparées et plutôt allongées : il s'allache derrière le cou à l'aide de deux galons blancs. CHAPITRE TREXTE-TH OISI KM E L'ACEXOUÏLLOIR 1. Définition. — 2. Forme. — 3. Pince ïi l'église. — 4. Uevetemenl. — 5. Tapis. — 6. Matière el couleur. — 7. Dignitaires. — 8. Coussins. — 9. Carreau. — 10. Armoiries. — 11. Adoration du Saiut-Sacremenfc. — 12. Stalle. 1. Nous avons en français deux expressions qui sont synonymes: Prie-Dieu el Agenouillolr. Voici leurs définitions par «oislc :
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])o cet exposé la conclusion est facile h lirer. Le rabat n'est que<br />
la continuation et la transformation du col français. Or. ce colaété<br />
réprouvé par les Papes, donc le rabat français tombe sous l'anathème<br />
général el est condamné in radiée.<br />
IO. Je ne laisserai pas échapper ee Irait que j ai lu récemment<br />
dans une notice nécrologique. Voulant faire ressortir l'inflexibilité<br />
des principes el la tenue sévère d'un directeur de séininnire, lcbiographe<br />
ajoutait, en Je proposant sans doute comme modèle, que<br />
ce prêtre, pendant (oui le temps de lu Commune, le séminaire ayant<br />
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Puissent ces lignes être l'oraison funèbre du rahal, qui esl en<br />
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tiennent encore par habitude, mais les jeunes en font fi,parce qu'il<br />
esl gallican el non romain.<br />
I I. Le curé de campagne, faisant allusion à une réforme<br />
opérée dans son diocèse pur l'évèque de Moulins, Mgr de Dreuxftrézé,<br />
a cherché à tort à ridiculiser la suppression de la queue h<br />
la soulane el du rnhnt.<br />
« Ln longue queue Iminante de la robe ecclésiastique fut supprimée<br />
el réservée uniquement n l'évèque. Défense, sous peine de<br />
suspense, de porter la soulane à queue.<br />
« Le rnbnl fut-prohibé sous les mêmes peines, il rappelait trop<br />
l'ancienne église gallicane, «don ne le porlcpasa Home. PargrAce,<br />
Sa (ïrandeurautorisait, au cou de ses prêtres, une petite cravate<br />
blanche sous h», collet de In soulune : c'étnil plus original. »<br />
La queue peut èlre chère nux gallicans; cependant, ils ne devraient<br />
pas oublier que c'esl une usurpnlion flngrnntc et très récenle<br />
dnns l'église de France. Tenir n re détail, dans d'aussi mauvaises<br />
conditions, ne prouve pas un jugement bien suin.<br />
.l'ignore si la suspense a été infligée pour le port de ln queue et<br />
du rnbnl. Kn tout cas, il n'y aurail qu'un évèque gallican qui se permettrai!<br />
d'employer pareille censure, qui est loin d'être en proportion<br />
avec la faute. Home ne tolérerait cerlainemenl pas cet<br />
abus de pouvoir.<br />
Le rabat esl très gallican el nullement romain ; il y a donc tout<br />
lieu de le proscrire, là où l'on veut établir l'unité parfaite avec