X. BARBIER DE MONTAULT 5^5 - Pot-pourri

4G4 LK COSTUME KT LES USAOES ECCLÉSIASTIQUES
de rouge, capuchon blanc, rabat blanc, large à Vcffigie de
la Madone de Sainte-Marie Majeilre, accompagnée d'un ca­
lice.
Confrérie du Carmel, à Saint-Chrysogonc : sac blanc, cordon
brun, camail brun, capuchon et rabat blancs, large ù Veffigie de
la Vierge, du Carmel et de saint Chrymgnne.
«I. Les pèlerins, tels qu'on les wlincl \\ l'hùpilul de laSuinte-Trinité
dos pèlerins, qui les eoiuluil professionnellement n la visite
de la basilique de Suint-Pierre, surloul nux derniers jours de lu
semaine suinte, portent un suc.noir, un peu érourlé pour ne pas
gêner leur muirlie : In pèlerine, en loi le cirée, afin de les protéger
contre la pluie, osl couverte «le coquillages, souvenir delà mer
qu'ils ont traversée; ù leur ceinture de cuir pend un chnpolol : leur
cbnpcnu noir, à bords ronds (d plats, est marqué d'une coquille en
nvnnl. Ils oïd à la main un long béton n crochet, pour suspendre
soit une gourde, soil leurs provisions de roule et (pii se nomme
bourdon. Iloisleeu donne celle définition : « Bourdon, long bâton
de pèlerin, nvec nu ornement on pomme en haut. » La pomme
n'esl pas rigourcuscmcnl requise, mnis le crochel osl indispensable.
r>. Iloisle ifu pas croque-mort, locution populaire qui répond
parfaitement à l'italien becea mort*. On nomme ainsi les quatre
porteurs de la civière sur laquelle repose le cercueil. Leur suc esl
noir, leur ceinture en cuir de menu» couleur. A Home, ils ont la
lèle nue, pur respect pour le défunt ; en certaines parties de l'Italie»,
par exemple ù l'ise, je les ni vus coiffés d'un large chapeau
noir, contre l'intempérie des snisous.
ii. Le suc dos employés de l'église osl blanc, nvec un cordon
aussi blanc, deux (pii le révèlent sont, dans les bnsiliques mnjeurcs
el mineures, les porteurs du paVillon el de la clochetle, insignes
hnsilicaux. Dans nos églises rurales, on pourrait fort bien en gratifier
les porteurs de lu bannière, de la croix (àdéfaut de clerc), de
In chasse ou statue eu vénération el du dais.
7. Les confrères, appelés en Krnnce pénitents, reçoivent le sac
dans une cérémonie spéciale, qui se fnil n l'église, h» jour de leur
admission. Ils lo portent chaque fois qu'ils sonl réunis en corps;
en dehors de l'église nu de leur oratoire, ils se couvrent le visage
pour ne pns èlre reconnus.
Les confréries sont de deux sortes, suivant qu'elles sont cos-