X. BARBIER DE MONTAULT 5^5 - Pot-pourri
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458 LE COSTUME ET LES l'SAOES ECCLÉSIASTIQUES Les pprle-insignos do l'évèque n'en ont pas besoin davantage, puisque L'un d eux n lu manche de son surplis pour lenir la crosse cl l'autre uuoéeharpc do gaze poilr no pas salir la mîlrc': Torlius miuislcr... ipsius baruti cuslodicndi por (a ndique unie "episcopum. quolics opuscrit, eurainhahehil, quem majiu dexlcra collac cx- Iremilale cooperla Icuchil, sod midiim. nul loque panuiculo appenso, illum episcopo, cum opus fucril, offcrcl (Caer. Episc, lih. I, cap. XI, n° îî). — Qunrlmu miuislrum de niilrn servioiilem oporlel vélum seu mappam sericmn ohlongniu a collo pendeulom gerere, qua ulilur ad milram siistineudaïu.... no illam midis manihus luugal (Ibid., n° G). •Peu dirai aulaut des suisses, bedeaux, sacristains, enfants de clueur de toutes sortes, à qui les gants ne sont pas nécessaires pour le service auquel ils sont affectés : PETIlMinniCEX. — An liceal isjis pueris epii clericos supplenl induere... chirolhecas ? S. U. il. resp. : Négative » (0 Itil. 1830). II. Je pense; bien (pic l'abus signalé nul refois pnr Mgr de Conny n'existe phis depuis l'introduction du rile romain. Toutefois, risquons ici les observa lions judicieuses du zélé prélat, ne fùt-ecque pour mémoire el pour prévenir le relour de semblables écarts : « Les abus sont coiilngieux el les prétextes les plus étranges multiplient les gants au milieu de nous. Plusieurs île Mît. les curés de Palis en prennent pour donner lu bénédiction du Suint Sacrement. Xous eu avons vu, h la métropole de Paris, à des laïques qu'on rcvèl d'aubes et de tuniques, et qu'on donne, sous le nom iYinduis, pour aides au dinercel au sous-cliuere; le prétexte pour eux était que leurs mnins élnnl malpropres, il convenait de les voiler. Enfin les maîtres de cérémonies cil prennent souvent pour eux-mêmes, nous ignorons pourquoi, » • I. Poussons les choses plus loin encore. Quant aux fidèles, la mode prescrit les gnnls à l'église uussi bien qu'au théâtre, dans un salon, en visite et hors de chez soi. Cependant la tradition ecclésiastique, basée sur un principe qui n'est pus à dédaigner, quoiqu'il ne soit plus de mise, interdit l'usage des gants au moins en certaine* circonstances où le fidèle ngil directement, intervient cl parait comme individu, non plus confondu dans rassemblée et ne prenant aucune pari immédiate à ce qui se passe sous ses yeux. Ainsi la réception des sacrements de baptême (pour les adultes),
LIVRE III. — COSTUME DE CHOEUR 43î> de confirmation, de pénitence, d'eucharistie el de» mariage; iu réception dos cendres, des cierges ot des rameaux bénits ; le baisement des saintes reliques, surtout delà vraie croix; le port du dais par les notables, ou même simplement des coins du poêle funèbre ; la prestation de serinent sur les sainls évangiles, la profession de foi catholique, l'abjuration de l'hérésie, la réception dans une confrérie et la vcslilion qui s'ensuit, l'imposition du scapulaire, etc. J'ajouterais, spécialement pour la France, la présentation du pain bénit et l'offrande aux messes des morts. La raison qui fuit prohiber Jes gants aux fidèles est celle-ci : avoir les mains nues, comme la tèle nue, esl une marque de respect profond. 5. Les gants, à l'église, sonl réservés aux messes solennelles. Ils ne peuvent être portes alors que par ceux qui font usage des pontificaux. Je n'ai pas à m'occuper ici de ces sortes de ganls, parce que j'en ai fait l'objet d'une publication spéciale sous ce titre: Les Gants pontificaux (i), et que j'y reviendrai plus loin. Je veux seulement indiquer en passant un usage spécial dont nous pouvons faire, à l'occasion, notre profil. A Rome, lors des oslensions solennelles de reliques, qui se font, en certaines églises, à des jours de fêtes où le peuple accourt en foule, le prêtre qui montre aux fidèles les saintes reliques a aux mains, en signe de respect, des gants de couleur rouge, analogues aux gants pontificaux. Ces gants se portent alors par les chanoines, non pas avec les ornements sacrés, mais avec le rochel et la cotta, s'il y a lieu, ou simplement le surplis, si l'oslenscur n'a pas de privilège particulier. On y ajoute aussi l'étole rouge. 6. Les valets de pied, en grande tenue, principalement aux processions où ils marchent en tète, sonl gantés de colon blanc, parce que ces gants font partie do la livrée. (1) Tours, Bousrez, in-8° de liS3 pages, avec planches.
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Torlius miuislcr... ipsius baruti cuslodicndi por (a ndique unie "episcopum.<br />
quolics opuscrit, eurainhahehil, quem majiu dexlcra collac cx-<br />
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illum episcopo, cum opus fucril, offcrcl (Caer. Episc, lih. I, cap. XI,<br />
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•Peu dirai aulaut des suisses, bedeaux, sacristains, enfants de<br />
clueur de toutes sortes, à qui les gants ne sont pas nécessaires pour<br />
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chirolhecas ? S. U. il. resp. : Négative » (0 Itil. 1830).<br />
II. Je pense; bien (pic l'abus signalé nul refois pnr Mgr de Conny<br />
n'existe phis depuis l'introduction du rile romain. Toutefois, risquons<br />
ici les observa lions judicieuses du zélé prélat, ne fùt-ecque<br />
pour mémoire el pour prévenir le relour de semblables écarts :<br />
« Les abus sont coiilngieux el les prétextes les plus étranges multiplient<br />
les gants au milieu de nous. Plusieurs île Mît. les curés de<br />
Palis en prennent pour donner lu bénédiction du Suint Sacrement.<br />
Xous eu avons vu, h la métropole de Paris, à des laïques qu'on<br />
rcvèl d'aubes et de tuniques, et qu'on donne, sous le nom iYinduis,<br />
pour aides au dinercel au sous-cliuere; le prétexte pour eux était que<br />
leurs mnins élnnl malpropres, il convenait de les voiler. Enfin les<br />
maîtres de cérémonies cil prennent souvent pour eux-mêmes, nous<br />
ignorons pourquoi, »<br />
• I. Poussons les choses plus loin encore. Quant aux fidèles, la<br />
mode prescrit les gnnls à l'église uussi bien qu'au théâtre, dans<br />
un salon, en visite et hors de chez soi. Cependant la tradition ecclésiastique,<br />
basée sur un principe qui n'est pus à dédaigner, quoiqu'il<br />
ne soit plus de mise, interdit l'usage des gants au moins en<br />
certaine* circonstances où le fidèle ngil directement, intervient cl<br />
parait comme individu, non plus confondu dans rassemblée et<br />
ne prenant aucune pari immédiate à ce qui se passe sous ses yeux.<br />
Ainsi la réception des sacrements de baptême (pour les adultes),