X. BARBIER DE MONTAULT 5^5 - Pot-pourri

LIVRE ï. — RÈGLES GÉNÉRALES
tune, nvnil été condamne par ions les tribunaux, comme» il résulte» de
I oelil do la Sacrer Congivgnliou du Concile du i avril HI03. Nuiis savions
on ou Ire que lo Siège Apostolique s'empressait de soalenir les
évêques quand ils voulaient que tours ecclésiastiques portassent la
sou fane, comme on peut le voir dans le forum la in 4
légal de Monnrclli.
È. Kiifin nous connaissions les dispositions canoniques relativement
aux perruques el aux toupets, comme ou peut le voir dans notre long
discours imprimé dans le falium de la Sacrée» Congrégation du Concile,
qui se réunit, le 8 aoùl 1722. à l'occasion d'un édil publié par Monseigneur
levèque de Medfclfti. dans lequel il eujoignail, non seulemeul
aux clercs bénéficiées, niais encore à tous ceux qui étaient dans
les ordres sacrés el même aux clercs de première tonsure, de (piilier
leur perruque dans le délai de deux mois. Cependant nous nous
sommes contenté de publier, le 12 juin 1731. une simple notification,
par laquelle nous ordonnions n Ions les prèlres de ne pas entrer à
l'église ou à la sacristie» où ils voulaient célébrer, ni même de se préparer
à la sainb» messe, sans In soutane. eléfe»iielanl ele» célébrer avec
une soiilnm» ou si marre emprunléo à la sacristie 1
, et nous n'avons
rien innové relativement aux perruques, laissant la chose comme
elle» avait été délerminée dans le» synode eh» noire» lre'»s digne prédécesseur.
.M. h» cardinal Jacques Uoncoinpagni.
o. Les personnes iuslruilcs el diserèies. comme nous l'avons vu.
oui conservé leur dignité : auprès d'elles noire édil a proeluil son effet,
qui était de» s'en eouleuler e»l de» ne» point passer outre. Mais loul le»
momie n'a pas ces deux qualilés ele» savoir el d'être discret. Aussi,
les années passées. epie»iepu»s-uns oui commencé à introduire l'usage
de» s'habiller parfois le matin, et souvent après midi, d'un justaucorps
de» couleur, sans mniilouii. el de se promener pur la ville» avec nui»
petite canne à la main el un simple» col ele prèlre. fendant aux pieds
de» cette» façon la dignité cléricale el sacerdotale (d manquant au respect
epii nous [est dû. à cause élu caraclère et ele» la dignité dont nous
sommes revêtu, quoique indigne. e»t maigre'» ce epic l'on doil à celle
illustre ville, (pii m» mérite pas d'être Irniléo comme une campagne el
une» bourgade. .Vous n'avons pas manqué ele faire appeler ceux epu»
nous avons su. seul que nous les ayons vus. soil (pu» nous l'ayons
appris par de fidèles relations, être dos délinquants, el de les corriger
comme» nous devions. Muis connue nous avons vu que h» mal s'ace ro il
et s elcinl chaque jour davantage, étant arrivé à tel poinl (pie Ton.
n'a pas eu boule de paraître ainsi vêtu à la mélropole de» Sainl-Pierre,
à la dernière fêle élu dit suint, pendant le temps des vêpres solennelles
auxquelles nous assistions cl dimanche dernier pendanl que la paroisse
de Sninlc-Mnric-Majcurc faisait la procession du Saint-Sacremen