X. BARBIER DE MONTAULT 5^5 - Pot-pourri

LIVRE III. — COSTUME DE CHOEUR
quand toute r Église pratique le contraire. C'est surtout un de­
voir pour les chanoines qui sont tenus à l'office public et intégral.
AQU1LASA. — Avec quel habit et quel vêtement les chanoines
doivent-ils èlre pendant les offices du chœur ? Est ce la rot la. la hnrretlc
et la sou lam» ? S. H. C. rorp. : Canonicos, enelerosquc divinis offîciis
in choro assistenles, dccenli hahilu talari, nec non superpellieeo
ac hirelo indutos esse dehere, et eontrarhun nhusnm oimiino
aljrognndum CM) Iulii HÎ89).
Mnis, en dehors du clueur, elle n'est pns obligatoire cl Xicolio
rapporte ce décret de la Congrégnlion des Évèques et Réguliers
qui défend h l'évèque» de l'imposer sous des peines canoniques :
L'évèque ne doit pas faire dédit pour obliger ses prêtres, sons
peine d'excommunication, à porter la hamdte jour et unit, car il
pourrait en résulter bien des maladies (d des incommodités. (Valence.
13 mai KilCî.)
2. A Téglise.. on est ou coiffé, de», la barrette em découvert. 11 importe
ele savoir a epioi s'en tenir positivement n cede ;
gnrel. quoique
ce soit em grande partie du ressort eles cérénumiaux.
On est découvert epianel on salue em qu'on reml le salut, toul
le temps epi'on est debout < I), leu'sepi'on fait une procession n i'inléricur
ele IY»glise». n eerlains moments de» l'office ou ele la messe,
à cause élu texte» sacré qui e»xige celle marque de rcspe»cl et enfin
devant- le Sninl-Sucrciiicul exposé. Si le Snint-Sacre»ment dans sa
niche était recouvert d'un voile, preVise»incnl. n cause de» l'office,
il serait mieux ele rester découvert.
BRACHAREX. — An chorus, dum récital horas canonicos anle
sanclissimum sacramentel m velo eooportuni in loco eunmcnli. sedere
ed. tegerc caput cum hirelo vafcal. vel s tare debeal mulo capite quasi
e»ssel sine ve»le> ?
(1) On peul considérer comme étant debout evlui qui n'est assis que sur
la niîsérioordç : dans ce cas, il ne devrai! pas se coiffer de la. harrelle.
C/est pourtant ce qui se pratique a la cathédrale île Poitiers, par suite
d'un faux principe. C'était l'usage, presque général en Franco, ele ne pas
s'asseoir sur la stalle baissée : on se cnnlenlait de lu stalle levée. Le
chapitre a voulu conserver celle coutume, louable peut-être, certainement,
ancienne, mais qui ne se combine pns avec le. rile romain, lequel exige
que Ton soit complot enienl assis.