X. BARBIER DE MONTAULT 5^5 - Pot-pourri

414 LE COSTUME ET LES USAGES ECCLÉSIASTIQUES
pape Urbain V a fait édifier Véglise cathédrale de Montpellier,
Cannée du Seigneur 13(>t\ cl sur lo revers l'effigie de S. S.
Pic IX, avec colle épigraphe : Le Pape Pie IX a décoré du privilège
de basilique mineure Céglise cathédrale de Montpellier,
Vannée du Seigneur 1817 (1).
» Le pape Pie IX, par un bref, donné à Itoipc, le SI janvier 1834,
permet aux membres du chapitre de r église métropolitaine de
Tours el a leurs successeurs, de porler sur la poitrine et sur
riiahit de clueur, une croix suspendue parmi ruban de soie rouge
el blanc, el îeproduisanl sur une face l'effigie do saint Maurice»
avec la légende : Chapitre métropolitain de Tours, el sur l'autre
face, l'effigie de sainl (îalien, avec la légende : Pie IX étant Souverain
Pontife, année 183-L
» Un décret impérial, du 28 octobre de la même année, autorise
les chanoines de Tours et leurs successeurs, h porter sur
l'hahil de ville, dans les limites du diocèse, cette décoration
ecclésiastique.
» En 1833, le chapitre de Sninl-Flour n obtenu (h 1
Pie IX une
décoration. C'est une croix nu milieu de Inquelle est gravée, d'un
côté, l'image de Mario-Immaculée, de l'autre, le portrait de
Pie IX ; colle croix esl suspendue à un ruban aux couleurs de
Marie. Celle distinction est accordée aux chanoines titulaires et
honoraires.
» Los membres du chapitre d'Arras sont aussi décorés d'une
croix qui rehausse la dignité de leur hahil de clueur.
» Le chapitre de Quimpcr a aussi obtenu de porler sur l'habit
de clueur une croix en or el eu émail, a Hachée h un ruban bleu,
et portant d'un coté l'effigie de Pic IX et de l'autre celle de
saint Coron lin, patron de la cathédrale (2). »
Un bref, en date du 11 janvier 1801, relatif au chapitre de Rodez,
permet aux chanoines titulaires et honoraires de mettre, sur
l'hahil île clueur, une croix en or ou dorée, attachée par un ru-
(1) Je pense bien quo ces inscriplions sonl on latin; nlors, pourquoi no
pas les avoir reproduites textuellementOn osl donc bien ignorant, en
France, de. la. langue de. l'Kglise, puisqu'un auteur juge indispensable de
traduire ces pelits bonis de latin I
(2) Mgr A miré, Cours alphabétique et méthodique de droit canon,
L. II, p. Hiiî, 17.