X. BARBIER DE MONTAULT 5^5 - Pot-pourri

LE COSTl'llK KT LES t'SAGES ECCLÉSIASTIQUES
Irinsceam oslendanf ». ce sont les paroles du snint Concile de Trente,
cha;>. (5, sess. li, de lie formations La couleur noire est celle (pii
convient exclusivement aux ecclésiastiques. Snint Charles Dorroméc
parlait aiasi dans h 1
premier concile de Milan : « lu onmi vestitu,
c(dor (anluin nigrr a«lhih(»atur, nisi ferlasse alium colorem roepiiral
ilignilulis grnelus. » Lormlil Thomnssin écrivait ceci dans son ouvrage
sur La discipline ancienne, et nouvelle de VRijlise, pari. I, livr. H,
chap. ol. n" (i : « Posl ^ynodos Tridenlinam ol Mediolanonsem, rara
prohihilio ruhei coloris viridisqpe, quod ahsolulissime iam et praeciperidur
nigrn veslis. el in mures indurcroliir. »
Dans le synode de notre très digne prédécesseur immédiat, il est
question des perruques ou cheveux artificiels. Nous n'avons rien h
innover à col endroit, mais nous voulons faire savoir que, dans noire
diocèse, personne n'ait la hardiesse decéléhrer avec une perruque ou
une entoile, à moins de dispense, qu'il ne nous appartient pas de
donner, mais seulement aux souverains pontifes. Quand il y a des
causes légitimes, les souverains pontifes permettent l'usage» de» la enlolle,
mais nous n'avons encore connaissance pour la perruque que
d'une seul*' dispense accordée par bref à un insigne» cardinal.
Daiis h; canon N ullus, de consecrat., disl. i, on lit les paroles
suivantes : * Xulliis episeopus. pre»shylc»r. diaeonus, ael sedenmin missarum
célébranda praesnmnl cum baeulo iidroire, aul velalo capite
altari De»i assisleiv : (pioniam e»t aposlolus prohibel viros velalo capite
orare» in ecolesia : ed qui I cm ère praesuinpserit, communione privelur.
* Colle disposition canonique s'oppose à ce epu». l'oa dise» la messe
avec une perruque ou une cnlolle, comme l'a fort bien remarqué de
nos jours Le» llruu élans V Explication des prières et de la célébration de
la messe.
Dans le misse»! réformé par ordre da pape Urbain VIII, on a
inséré ce décret : « Xrino nudont ul i pi lento iu célébrai ione missae.
sine ex pressa licou lui Sedis Apostolieae. non «distante» quaciimque contraria
cnnsmdtidim». »
Quelques ailleurs, ignorant ou dissimulant les susdites dispositions,
ont assuré bravement que levéque pouvait accorder la susdite
permission de célébrer la messe avec la perruque, quand la perruque
est modesle «d. ne» se» distingue pas do la chevelure nnlurolle, comme
on peut le voir élans Pasqualigei, De sacriflcio novae leqis ; Théophile
Knyiined. De pilco et caeteris capilis Icyminibus, et Thicrs. dans son
Traité des perruques. Mais celle» doclrine n'a jamais été reçue à Home:
«•'est poerquoi Innocent XT, d'heureuse mémoire», a fa il savoir, par une
lettre circulaire aux nonces nposhdiqucs cl aux évéques, qu'ils n'avaient
pas pouvoir d'ncvordcr la permission de» dire» la messe avec une perru-