X. BARBIER DE MONTAULT 5^5 - Pot-pourri

LIVRE I. — RÈGLES GÉNÉRALES 35
édils répétés de nos prédécesseurs, nous eoininaudous à tout prêtre,
quels cpic* soient son grade et sa condition, de ne pas entrer à I église
ou à la sacristie où il voudra célébrer, et aussi de ae pas se préparer
pour la sainte messe, s'il n'a son vêlement propre, qui esl la soutane.
Nous défendons également que Ton célèbre la suinte nusse avec une
soutane ou si marre empruntée à la sacristie. Nous renouvelons la
susdite notification, et nous al lésions formellement que nous procéderons
au.v peines qui y sont indiquées si IRHIS trouvons dos Iransgresseurs.
Saint Charles, dans une instruction Pro cclebralione missœ, insérée
dans les Actes VÉylisc de Milan, part. I. loin. I. parla ni de la préparation
extérieure du prêtre, s'exprime ainsi : « Vestihus. non sordidis
aal iuquinatis. née di lacera lis. sed inuiidis (d ad lalos usque deseendculihus.
ordinique suo iuxla provincinlia nos Ira décréta congru on films,
indualiir. » A dire vrai, mais voyons avec horreur que îles
prêtres prou n oui l'habit long el parlent de leur maison, ainsi velus,
pour aller visiter des personnes respectables qui, après (oui. son!
hommes comme eux, el qu'ils considèrent comme une charge grave
cd presque insupportable de se vêtir île l'habit long (d do partir de
chez eux avec la soutane, quand ils vont offrira Dieu le sacrifice redoutable
de rnulel et faire descendre» du ciel en terre le Verbe incarné.
Parmi les peine* fulminées p:ir la susdite notification et qui 1
nous
renouvelons ici. se trouve la suspense, (an! contre les prêtres qui
célèbrent que eon In* les sacristains qui laissent célébrer, sans une
soutane propre îi l'officiant lui-même et non prêtée par la sacristie.
De plus, nous voulons que les sacristains soient privés de leur office,
au cas où ils ne seraient pas clercs.
Actuellement, à l'occasion de la visite pastorale que nous avons
entreprise, nous savons qu'il esl des prêtres qui. ou habilant la campagne,
ou allant de la ville à la campagne, se présent en l parfois pour
célébrer la messe dans quelque église ou oratoire, soil public soil
privé, velus d'huhils courts ou de couleur grise», bleue ou même,
violelh». Nous défendons, sous la même peine de suspense, de célébrer
la messe el de la laisser célébrer dans ce costume, el nous y ajoutons
d'au tirs peines à noire gré. quand celui qui laisse» ainsi célébrer (»si #
laïque. Nous étendons ces pénalités à loulcs les parties de notre diocèse
el h Ions les prêtres séculiers, quels qu'ils soient, qui n'ont pas le
col de prêtre el qui ne sonl pas vêlas de noir.
Quoiqu'on ait coutume de dire (pie l'hahil ne fait pas le moine el
que la sainteté de la vie ne consiste pas dans le rosi mue extérieur.
l'Église a toujours eu une attention particulière pour le vèlemenl des '
clercs : « l't per deceuliain hahilus extriuseci moriun bon es ta loin in-