X. BARBIER DE MONTAULT 5^5 - Pot-pourri
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LK COSÏTAIK KT LKS USAIIKS KCCI.KSIASTIQITKS ment riinhil : elle m* tolère pas que les supérieurs renvoient le religieux* à son couvent snns l'Imbil religieux. Si parfois, pour des raisons particulières, elle juge d'accorder la sécularisation, elle exige que le religieux lasse une retraite à Rome mémo, soit pour qu'il puisse pourvoir à sa conscience, soil pour montrer (pie la S. Congrégation inflige tout au moins une peine correctionnelle salutaire et exige une sut israélien (pii soil donnée sous ses yeux. C'esl dans ces vues que la S. Congrégation a eoinniandé, le 17 de ce mois, que le Père Henri de Païenne reprit iimnédintcmcnt l'Imbil el. fil dix jours de retraite dans le COIIWIII de Home. Voire Paternité a fait quelques difficultés peur la reprise de l'Imbil. Aussi lu S. Congrégation, par pure condescendance el seulement pour celle fois, usant de pouvoirs spéciaux, permet que ce religieux demeure sans l'Imbil religieux durant sou séjour à Itoaie el dans le voyage qu'il fera pour se rendre dnns un des couvents du diocèse de Païenne : mais il devra, loujours faire 1 sa retraite dans le couvent, de Itomc. comme c'esl ordonné dans la loi tri 1 du 17. Home. 21 janvier IS12. Le 21 février 1SSS, la S. Congrégnlion de la Discipline des Réguliers, eu sécularisant à perpétuité un Franciscain, le dispensa de porler l'hahil religieux, mnis lui imposa en même temps d'en garder un signe quelconque dans ses vêlements, connue In corde el le scnpillaire. Tel esl. ce rescril : u II conslito episcopo ornlorem de eoiigruo pulrimoiiio. excliisa civili pcnsioiic. ipsi licentinm concède re valeal manemli ex Ira claustra, hahilu régula ri dimisso quond vixeril. ila lamen ut suhstnulinlin volorum. qualenus fieri polcril. ohservel : hahilus rcligiosi memorinle signum iutrinseriis déferai, Ordinnrio loci suhsit iu vim quoque soleumis ohedieutinc. voli. » IS. Tu dossier s'élnhiil nux archives épiscopulos. Il contient les trois pièces suivantes : lu dciijnmlc du postulant, le. décrel de In S. Congrégnlion de In Discipline régulière qui necorde ln dispense, l'exécutoire du vienire général qui répèle 1rs conditions apposées dans l'indull du Suint-Siège. Itl. Voici deux décrets relulifs h des sous-diacres. l'n sous-diacre, ordonné n lilre.de pnuvrelé el ne pnuvuiil se constituer un patrimoine pour recevoir le sacerdoce, après sa sécularisation, d'autre part, obligé de subvenir aux besoins de sa
I.IVRK II. — COSTVMK VSITBI. 21>8 famille qui esl dans la misère, demande à quitter l'Imbil ecclé siastique et à exercer le négoce. La demande est exaucée, mais à condition que rindullaire habite le diocèse ou hors le diocèse, sauf la ville ou il esl connu, el cela pour éviler le scandale, qu'il soil sous la direction de l'Ordinaire, use d'habils laïques modestes et exerce un négoce ou nu méiier qui ne soil pas indigne du caractère sacré qu'il a reçu. Seribatur episcopo iuxla mon loin, facto verho eum SSilio. tëx nudienlia SSmi. Die 7 Aprilis 1831. SSiïms resolulionem S. C. (Concilii) in omnibus bénigne approbavit et coufirinavit. Mens est ul oral or moretur vel iu dioecesi vel extra ipsam. excepla nrbe, sub directione Ordinarii. de qua episeopus domicilii nionere doliehit. episeopmu N iilqueoralor indui valent vestes laicales, iiiodeslas lamen. et eivilia négocia exercere ac actes mm viles ac sacro indiquas (h. Pierre IL, du diocèse deX.. a exposé an Pape que, dans sa première jeunesse, il esl entré dans le clergé, a porté l'habit ecclésiastique, s'est fait donner les ordres mineurs, et ensuite même le sous-diaconat. Après avoir exercé cet ordre sacré, il fut appelé devant les tribunaux civils pour répoudre a une revendication en patrimoine qu'il avait affecté à son ordination et qu'il croyait légitimement lui appartenir. Il fui obligé de le restituer. Découragé par cel échec, il quitta,/uo/ir/o mnlK el sans permission de l'autorité supérieure. l'Imbil, ecclésiastique: et. devant pourvoir à ses propres besoins el à ceux de sa mère, il demanda el oblinl d'être nommé instituteur dans sa propre commune, fonction qu'il exerce encore. Dans l'exercice de celle fonction, bien qu'il ail observé la loi du célibat el que sa conduite ail élécbusle, il a cependant perdu l'huhiludcdc dire son bréviaire... Sciant adressé à l'autorité diocésaine pour mettre eu paix sa conscience, le bon évèque l'engagea à reprendre l'hahil ecclésiastique, a revenir au séminaire pour y compléter ses éludes el à se faire ordonner prêtre. D. répondit qu'à son Age «h 1 près du îli ans. avec ses habitudes prises, le besoin de conserver sa charge pour vivre et d'autres considérai ions, il lui élail impossible de suivre l'avis de l'évèque. Sachant qu'il n'y avail que le qui pouvait apprécier sa condition, lui donner la permission de porter l'hahil laïque et le dispenser de dire sou bréviaire, il préféra s'adresser humblement h lui el le prier de vouloir bien lui accorder lesautorisalions dont il avait besoin. L'évèque ayant été requis par la (1) Qorresmnthmce th> Rome. 1851, p. 2i7-27(i.
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famille qui esl dans la misère, demande à quitter l'Imbil ecclé<br />
siastique et à exercer le négoce.<br />
La demande est exaucée, mais à condition que rindullaire habite<br />
le diocèse ou hors le diocèse, sauf la ville ou il esl connu,<br />
el cela pour éviler le scandale, qu'il soil sous la direction de<br />
l'Ordinaire, use d'habils laïques modestes et exerce un négoce ou<br />
nu méiier qui ne soil pas indigne du caractère sacré qu'il a reçu.<br />
Seribatur episcopo iuxla mon loin, facto verho eum SSilio. tëx nudienlia<br />
SSmi. Die 7 Aprilis 1831. SSiïms resolulionem S. C. (Concilii)<br />
in omnibus bénigne approbavit et coufirinavit.<br />
Mens est ul oral or moretur vel iu dioecesi vel extra ipsam. excepla<br />
nrbe, sub directione Ordinarii. de qua episeopus domicilii nionere doliehit.<br />
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lamen. et eivilia négocia exercere ac actes mm viles ac sacro indiquas<br />
(h.<br />
Pierre IL, du diocèse deX.. a exposé an Pape que, dans sa première<br />
jeunesse, il esl entré dans le clergé, a porté l'habit ecclésiastique, s'est<br />
fait donner les ordres mineurs, et ensuite même le sous-diaconat.<br />
Après avoir exercé cet ordre sacré, il fut appelé devant les tribunaux<br />
civils pour répoudre a une revendication en patrimoine qu'il avait<br />
affecté à son ordination et qu'il croyait légitimement lui appartenir.<br />
Il fui obligé de le restituer. Découragé par cel échec, il quitta,/uo/ir/o<br />
mnlK el sans permission de l'autorité supérieure. l'Imbil, ecclésiastique:<br />
et. devant pourvoir à ses propres besoins el à ceux de sa mère, il<br />
demanda el oblinl d'être nommé instituteur dans sa propre commune,<br />
fonction qu'il exerce encore. Dans l'exercice de celle fonction,<br />
bien qu'il ail observé la loi du célibat el que sa conduite ail élécbusle,<br />
il a cependant perdu l'huhiludcdc dire son bréviaire... Sciant adressé<br />
à l'autorité diocésaine pour mettre eu paix sa conscience, le bon évèque<br />
l'engagea à reprendre l'hahil ecclésiastique, a revenir au séminaire<br />
pour y compléter ses éludes el à se faire ordonner prêtre. D. répondit<br />
qu'à son Age «h 1<br />
près du îli ans. avec ses habitudes prises, le besoin de<br />
conserver sa charge pour vivre et d'autres considérai ions, il lui élail<br />
impossible de suivre l'avis de l'évèque. Sachant qu'il n'y avail que le<br />
qui pouvait apprécier sa condition, lui donner la permission de<br />
porter l'hahil laïque et le dispenser de dire sou bréviaire, il préféra<br />
s'adresser humblement h lui el le prier de vouloir bien lui accorder<br />
lesautorisalions dont il avait besoin. L'évèque ayant été requis par la<br />
(1) Qorresmnthmce th> Rome. 1851, p. 2i7-27(i.