X. BARBIER DE MONTAULT 5^5 - Pot-pourri

LIVRE II. — COSTUME USUEL
Contra clericos hcncficûilos la ira II utenlcs veste nlere legihus iu
ronstilutinue llcucdicti XIII prnescriptis, qune constitutif) in Appendice
Ctnrilii romani reperilur, ol universo I orra ru m orbe nhservuada proponitur,
finnaln ibi eeclcsiastiea disciplina.
La Congrégnlion du (Concile félicile, n ln même date, l'évèque
il'OliiHln d'avoir empêché les ecclésiastiques de son diocèse de
prendre des vêlements laïques el d'nvoir édicté des censures contre
les délinquants ; cependant, elle hlAine l'excommunication
ipso facto.
Tune sil vigilanliae ac pasloralis sollicitudiuis. clericos ne profanas
vestes iadiianl : mulicres. ne seininudac iiicedant, probibere. Si monitis
leniluis que remediis resislunl. excommunient ion is. non tamen
ipso facto incurrendae. poenain iisdem indicilo. Inlerest enim tanlum
pietalis ae religionis offendieulum amovere.
IVndant la Révolution de 1708, une partie du clergé romain
s'habitua n porler des habits séculiers el de couleur. V\\ des premiers
soins du Vicariat, après le rétablissement de l'ordre, fui
de prescrire de nouveau la tonsure (d l'habit noir. Mgr Octave Boni,
archevêque de Xazianzc, proviec-gerant de Itoine, publia un édil
en dale du M octobre 17!)!), prescrivant l'habit noirci la tonsure,
sous | ici ne. de suspense, ipso facto et, réservée ; ces peines sont
justifiées pnr la gravité de l'abus.
La Congrégation des Évèques el Réguliers revisant, en 1810, les
statuts synodaux de Cagli donne la règle suivante n l'article
premier :
L'on ordonnera il tous les ecclésiastiques de porler les babils longs
jusqu'aux pieds, quand ils célèbrent la sainte messe ou assistent aux
fonctions sacrées, lanl Tété que Phi ver. sous peine de six jours de prison
formelle pour chaque contravention et. s'il y avail récidive, on
pourrait étendre la dite peine jusqu'à dix jours. Mais il faut tolérer
que, quand ils n'interviennent pas aux fonctions ecclésiastiques, ils
peuvent user d'habits plus courts, pourvu qu'ils soient décenls et modestes.
On doit défendre aux clercs de se servir d'habits séculiers,
avec manches ol poches à. la mode, sous peine de deux livres de cire
Mnnrlie travaillée pour rbaque fois.
5. Le Sainl-Siège montre de nos jours la même sollicitude pour