X. BARBIER DE MONTAULT 5^5 - Pot-pourri

LIVRE II. — COSTUME USUEL 211
en signe d'humililé, connue fui teste snint (i régi rire de Tours, nu
liremier livre des Miracles : « Petrus Apostoius nd liumililnteiu
dnrendnui caput desuper londeri insliluit. »
Le Catéchisme du concile de Trente, en attribuant au prince
des apôtres cette règle canonique, y trouve une triple signifienlion
: le souvenir de la couronne d'épines du Sauveur, une
marque de royauté et enfin, à cause de la forme circulaire, la
profession d'une vie pnrfaile :
« Priinum uutein omnium feriiut nposloloriim principem eam
cunsueludinem induxisso nd memorinm coronne, ipme ex spinis
conlexln Salvaloris noslri capili fuit iinposilu : ul. ipiod impii nd
Clirisli ignominiam et criicintum excogilaruut. eo npostoli nd
drrus et gloriam ulerentur : simulipie siguificnrenl curnndam
esse a ininislris Ecclcsiuc ut omnibus in rébus Clirisli Domini nnslrispeeiem
el figura m gérant.
« Qumiqiinin nonnulii asseranl bac nota regiam dignilateui déclara
ri. qune iis maxime qui in sortent Domini vocal i sunl, videlur
coiivenire. Quod enim Petrus apostoius fideli populo Iribuil : Vos
esfis yenus e/cclum. régale sarerdotium, f/ens sancta, pcculinri
quntlnm et mugis propria ralione, nd crclesinsiicos luiuisiros perlinere
facile inlelligimus.
« Klsi non désuni, (pii vel perfections vilae professiouem u elerieis
susceplniu circuli figura, qune omnium perfectissimn esl.
significari existhuent, vel exlernnrum rerum ronlemplionem. imimique
ab omnibus bumnuis curis vucuilnlein dcclurnri judenl :
quod cupilli, supervncnneuni quiddnm in corjiore. Iniidruntur.
»
Le docle Tbomussiu n écrit, avec plus de poésie que d'exnctitude
canonique, la phrase suivante, imitée de la seconde des
considérai ions prérédenles : « Les ecclésiastiques sonl comme des
mis; ils portent ln couronne, mnis nvec celle différence que les
princes In porlenl pour se» charger des affaires de leur peuple, et
les ecclésiastiques ne l'ont que par une marque de In décharge
qu'ils doivent avoir des soins des affaires temporelles ; c'est la
signification de celle rasure. »
Le même canoniste, dnns ses flemartjues sur le décret de (iralien,
cause 12. quest. I, ehnp. vu. écrit à propos de In couronne,
elériralc :