X. BARBIER DE MONTAULT 5^5 - Pot-pourri

LIVRE II — COSTVMIÏ vsrKi.
supérieur de grand séminaire, la manière dont doivent être
enupés les cheveux, quand on les veut rerfésias/iques, c'est-àdire
à la. française et non h la romaine.
« Lesrnnonsde l'Église défendent aux clercs de porter les cheveux
longs. Il convient, pour se conformer n relie règle, qu'on
les fasse accourcir de temps en temps, de manière qu'ils n'exrèdenl
pas la mesure que r usnge el lu pratique commune déterminent.
« Plus générnlemenl aujourd'hui, el en vertu d'un usnge nurien,
les (dieveux des ecclésinsliquos sonl courts pnr devant, el
un peu longs pnr derrière. C'est vu qu'il y n de plus modeste, de
plus digne et de plus convenable.
« En conséquence, nous ne croyons pns qu'on doive npprouver
l'usage de porler les cheveux courts pur derrière, de manière
que le cou soit entièrement découvert. Plusieurs ccclésinstiqucs,
sans doute par un seulimenl de modestie et pensant se conformer
plus exactement aux lois de l'Église, se foui couper les cheveux
de relie manière. Ils ne sonl pas à imiter en cela.
«A plus forte raison blnmons-noiisles cheveux courts pur derrière
cl longs pnr de vu ul. Celle coupe de (dieveux n'n rien d'ecclésiastique.
»
Un canoniste. quelque subtil qu'il soit, n'admettra jamais celte
distinction que les saints canons exigeant que les cheveux soient
vtntrts, celn veul dire courts pnr devnnl, mnis longs par derrière.
La raison donnée est curieuse : on invoque In modestie et le
besoin de ne pns luisser le cou n découvert. (Test vraiment dommage
que l'Église n'ait jamais songea celle raison mystique et
l'auteur fait sans doute nmvre rhurilnhle en lui démontrant un
oubli aussi grave. De plus, quand on fixe une règle, il fnul en
chercher la formule, non dnns une église particulière, niais n
Rome même, qui est l'interprète nulorisée des lois. Or, J'auleur
aurait vu que les cheveux en llnlie sont courts complètement el
sans restriction, fit le symbolisme qui nous apprend que les longs
cheveux signifient la multitude des péchés : « Longiludo cnpillonim
mullitudinem signifient peccatoriini ».écrit Cuillaunie Durant !
Ce n'est que vrai, hélas ! les gallicnns oui Irop péché contre Dieu
el son Eglise.
». Guillaume Duranl. évèque de Meiule, n surloul pnrlé eu en-