X. BARBIER DE MONTAULT 5^5 - Pot-pourri

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L'Occident loul entier a supprimé In barbe rl olle n'est tolérée
«pie rhez les missionnaires, en raison de rirronstanres spérialos,
suit à eause des contrées sauvages qu'ils évangélisont. soit par
suite de la difficulté de se raser dans de longs voyages.
L'Afrique n nccepté celle pratique, sans doute parce qu'elle se
considère encore on voie de» formation, c'est-à-dire à l'état de
mission, quoique des diocèses y nient été oanoniquoment élnhlis.
La situation n'est donc poul-èlro pas très correcte.
Ouanl aux Orientaux, il est admis chez eux, .de 1
temps immémorial,
(pie la barbe est un ornement indispensable et que les
populations qui y sonl babil nées et y ntlnebont quelque importance
nu point de vue de la dignité humaine, on verraient
avec peine ol surprise In suppression radicale. C'est du moins
re qu'uffirmciil les évèques.
Kn 1N70. au concile du Vatican, M«? r
Martin, évèque do l>ailerhorn.
fil une motion pour que l'Occident reprit la barbe. Le
lendemain. Al« r
llaymdd. évèque de Colloczn, lui répliqua et la
rhose eu resta là.
8. L'usage de porter la barbe s'élanl introduit dans quelques
diurèses d'Allemagne, nolammenl on Hnvière. et menaçant do
s'étendre encore, lu Congrégnlion du Concile, pnr ordre exprès
île Pie IX. écrivit à l'archevêque de Munich pour lui enjoindre do
réprimer cel nbtis dnns su province ecelésiuslique. Il esl déchiré
dans relie lettre que l'innovation doit èlre réprouvée, parce
qu'elle est on opposition uvoe lu discipline moderne de l'Eglise
latine el qu'elle n'a pas reçu la sanction du Saint-Siège. En
conséquence, cel usage esl non seulement condamné, mais encore
on insiste sur le besoin do l'unité pnrfnito H ver Home pour
l'Imbil et In tonsure des clercs, laquelle unité doit être maintenue
en toutes choses et même restaurée un besoin.
« Ad mires IJontissimi l'ai ris per ven il in nonnullis Huvnrine
dioecesihus udesso occlosiasticos viros qui, novitnlis vol polius
levilntis spiritu perdueli. usuni jnmdiu iusoletum barbam gesiandi
iterum infrodurero el oxeinplo suo nlios nd illud imitandum
ullicere conantur. Quidquid de un tendis saeeulis diei debeat,
iu confesso est modernam et vigentein Ecclesiae latinae
ilisciplinam huic usui prorsus obslare. novamqueoonsueludinein.
ut légitime introducatur. nece^ario . requimre assensum saltem