X. BARBIER DE MONTAULT 5^5 - Pot-pourri

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11. Cnc décision, rendue roui rndirloi renient en 1703, confirme
lu règle d'nprès laquelle on peul obliger les ecclésinsliquos n porler
lu soutnue, lorsqu'ils se rendent n l'église pour In messe ou l'office :
il u'esl pus dil mol des moyens de eorrcrlion que l'ordinaire est
libre d'employer: « In en usa Xiillius Cunosn. etc. proposition fuit
diibiuiù : An ca pi lu lares possiut cogi iiuluere veslem la la rem duiii
pcrgunl nd crrlcsinm causa celebrumli inissain. vel divinn officia
in cnsuVSncrn Congregnlio Kpiseoporiim cl licgiilnrium rcsrripsil :
Affirmnlive. die (i Mnii 1703. i>
12. Calons encore une nouvelle recommandation de s'abstenir
des censures, el surtout de celles qui sonl ipso facto, lorsqu'il
s'ngil de prescrire lu soutnue. Lu S. Congrégnlion éeril n l'évèque
de Knno :
Les chanoines de la cathédrale doivent donner au reste du clerg
l'exemple de l'obéissance aux slaliils synodaux. Peu importe qu'ils
aient obtenu du Suint Siège le privilège de la soulune violette; qu'ils
>oienl autorisés à la porter eu dehors des fond ions religieuses, ou
qu'ils aient la soulane mure, ils sonl obligés, dans les deux cas,
d'observer les statuts synodaux. Toutefois ln S. Congrégnlion désire
que cela si 1
passe sans hruil cl avec les ménagements que saura
prendre la prudence bien connue de V. S.: c'est pourquoi elle devra
recourir aux censures le moins possible, el s'abstenir d'employer la
clause tutac sententiae facto inctorcadac : car il ne faut remployer
que lorsque c'est nécessaire pour surmonter l'opiniâtreté des transgresseurs,
qu'on ne peut ramener que par ce moyen extrême. Itomc,
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lel juillet I7nh\
I L u soulune longue constitue l'Imbil canonique dos ecclésiastiques
; en douter sornil fnire preuve d'une grain le ignorance
des sainls canons. C'est ce que dit expressément IScuoil XIV, Irnilé
*/c st/noffft, en ces termes : « Oui imllcl se sncrorum ennonum
prorsus iuiperilum ostendere. faleri eogilur millniiiulinm nisi hilare
m esse veslem clcricorum proprinm. » Néanmoins, In S. Congrégnlion
u'uppmuvc pn< l'emploi des censures ipso /Ur/o.
Kn IS2S, la S. Congrégnlion du Concile examina un édil
épiscopnl qui ordonnait aux ecclésiastiques, et surtout à ceux qui
étaient attachés n In ealhédrale, de porler In soulane longue, sous
peine de suspense pur le fnil même de In transgression, outre
cinquante francs d'amende pour chaque récidive. L'examen de