X. BARBIER DE MONTAULT 5^5 - Pot-pourri

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qu'elles soient cloîtrées ou non. Col h» prohibition trouve encore île
nos jours son n))|>lirnlion. puisqu'on voit trop sou ven I des se eu rs
faire leurs visilcs uux pauvres ou aux malades, 1rs mains gaulées,
ce qui nVsl ni de In propreté ni de Tel (quel le, niais bien de
lu coquetterie rl de lu mondanité.
Les gnnls soid un vêlement, eu ce sens «prou les prend pour se
préserver du froid. Les religieux el religieuses MUI! exposés,
connue tout le monde, à avoir froid uux mains. On peut donc,
mais à tilre de pure tolérance, autoriser les gnnls dnns ce eus seulement,
à condition toutefois (pu» ces gnnls seront en laine, de In
couleur des bus et m 1
se porteront pus en visite : avant d'être
inlroduil, il fnudrnit donc les quitter dans ranticbnmbre.
•I. L'nbseuce de gants suppose» l'absence de cérémonie : on
prend des gaids pur cérémonie», mais il esl des cirronslnnevs où,
pur raison de cérémonie encore, les gnnls sonl rxprcsséiurnl condaninés.
Ainsi epii epie» e*e» soil ne» peul se» prése»nle»r gaulé ni élevant
le Pape» ni devant un souverain, lien fut ainsi à l'ancienne cour ele»
France jusque sous la Iteslauraliou ed nous apprenons par le»
Dirliuiinairc de Trcmtt.r qu'il élail iiile»relil d'rnlrcr. snns se dégnuler,
élans 1rs écurie»s élu roi ou «1rs princes. Le» vassal, élans le
siècle dernier encore, epinnel il paraissait devant son seigneur,
devait prenlnblrinrnlqiiittrrsrsgniils.ru prêtre» ne eleut pas se»
présenter gaulé devant son évèque.
I. Les gnnls sont encore un insigne»: ils se» distinguent, nle>rs pur
une» couleur sperinle». qui rxprimr le» degré dnns In hiérarchie».
Ih'gulièrcnmnl, connue pour 1rs bus. In e*nule»ur se déterminait
pur celle ele» lu soulune. Aeduelle»meii(. il se»rnil plus exact de» dire
que le»s gnnls s'assortissent toujours uux bus. Doue, ils sonl blancs
pour le Pnpe», muges pour le»s cardinaux, violels pour b»s évèques
el In prélalure, noirs pour huit le» îvsle» élu clergé (h.
Cependant, lorse|ue» h»s bas violrts sont accordés par induit a
. (I > Il esl viiihiifiil élrmigo de lire dans epie'lepies ligues le pourri 1«» cou Ire
?i la fois. Kn parlanl tics gnnls. lauleur de Politesses et cuirruaurés
ecclésiastiques affirme» « qu'il n'y a rien de prescrit parles rmivrninires ni
pour lamalicre, ni pour la Iiirnie. ni pour la couleur» ; puis il ajoute iimnéelialeiiieul
: « Des gants glacés el île couleur siMiihleraienl secai'ler ele*. la
siiuplie'ilé cl delà modestie qu'exige nuire élal. »• L'aiileur anonyme, toujours
siuqile ed modeste», parai! elouc ignorer epi'il y a d'autres lois epie
celles créées par lui ed les siens pour leur propre; usage;.