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étudiants, particulièrement ceux qui
viennent de l'extérieur. Ayant engagé des
sommes considérables pour venir étudier au
Québec, ceux-ci se retrouvent à poireauter
dans leur salon en attendant que la bureaucratie
ait fait son oeuvre.
«Nous savons que ces retards sont dus aux
restrictions budgétaires de Transports Canada,
puisque le médecin attitré à Dorval doit
maintenant couvrir aussi Moncton» allègue
Lorraine Du mont, d'Aérotaxi/Cespa, «mais ce
n'est pas aux étudiants d'en faire les frais.»
Jugeant ce délai inacceptable, le comité des
écoles de pilotage propose les mesures
suivantes pour le ramener à deux semaines:
• l'émission d'un certificat médical temporaire
par le médecin traitant;
• l'embauche d'un médecin suppléant lors
des absences du médecin attitré à Dorval;
• l'émission d'un certificat de catégorie IV,
notamment pour les étudiants étrangers, leur
permettant de voler immédiatement dans
l'attente de leur certificat catégorie 111 ou I.
De concert avec Transports Canada,
l'Association veillera à l'implantation de ces
mesures et à ce que le résultat soit atteint.
Reprises d'examens bloc par bloc
La gestion des échecs aux examens écrits
pour les licences privée et de loisir est aussi
l'objet de doléances de la part des
spécialistes de la formation de l'AQTA.
Transports Canada exige une note de
passage globale de 60 %, ainsi qu'un
minimum de 60 % pour chacun des quatre
blocs constituant l'examen. Dans la situation
actuelle, même s'il échoue un seul bloc,
l'étudiant doit reprendre l'ensemble de
l'examen si, à cause de cet échec, sa note
totale est inférieure à 60 %.
HcathAir
INTERNATIONAL (1991) INC H
Non-destructive testing services
Derek Heath
Président
681 LepineAve.. Tel.: (514)636-1000
Dorval. Qué. H9P 1G3 Fax: (514)636-0031
COMPTE RENDU
Donnant suite à la proposition du président
de Pro Aviation, Michel St-Pierre, l'AQTA
exprime l'opinion que seul l'examen manqué
devrait être à reprendre. De plus, le temps
alloué pour écrire l'examen devrait être
augmenté de 25 % soit une heure de plus.
Ces résolutions ont été acheminées aux
instances pertinentes de Transports Canada.
Financement des étudiants
S'inspirant de l'exemple de l'ATAC avec la
Banque Toronto Dominion, l'AQTA a été
mandatée pour négocier une entente avec
une institution financière afin de mettre sur
pied un programme de financement
étudiant pour la licence de pilote.
La nouvelle licence Intégrée loin
de faire l'unanimité
Des discussions animées ont eu lieu au congrès
de l'AQTA sur la nouvelle licence intégrée de
pilote professionnel. Bien que le principe soit
accepté d'emblée, plusieurs modalités suscitent
des réticences et désaccords de la part des
professionnels de la formation en pilotage.
N'ayant pu vider la question au cours du
congrès, ceux-ci ont dû se réunir de nouveau
quelques jours plus tard afin d'adopter une
position commune et la présenter à la réunion
du CARAC juste avant Noël.
L'Association y préconisait que la licence
intégrée soit accessible après 170 heures de
vol. Ses deux représentants au CARAC,
Stéphane Marcoux et Brian Jenner ont
réservé un appui relatif à un compromis de
190, incluant 30 heures de simulateur.
Le CARAC a accepté d'autre part qu'il n'y ait
pas de test en vol sur avion complexe et pas
de minimum pour le premier solo. L'étudiant
ira quand il sera prêt et ne subira aucune
pénalisation, peu importe le nombre
d'heures qu'il lui aura fallu pour y arriver.
C Â C
IfUC.^A
Atelier moteur
Yves Mongrain
directeur
CIRCUUAIR FÉVRIER 2000
Plusieurs refus
Plusieurs autres demandes ont par contre été
réfutées par le CARAC. Stéphane Marcoux et
Brian Jenner soutenaient qu'il était illogique
de maintenir l'obligation d'acquérir la licence
privée dans le cadre d'une licence intégrée.
Ils auraient souhaité un amendement
autorisant les élèves pilotes à obtenir une
qualification de vol de nuit : refusé. Même
refus pour la vrille, une survivance des temps
anciens, que les écoles québécoises auraient
voulu voir disparaître, comme c'est le cas aux
États-Unis et en Europe.
Afin de faciliter l'entrée des pilotes privés
dans le programme, l'AQTA recommandait
qu'on leur crédite 100% de leurs heures de
vol, jusqu'à 45 heures. Négatif : Transports
Canada n'en admettra que 20.
Passerelle VFR-IFR - Contestation
écrite de l'AQTA
Mais pour Stéphane Marcoux, le point majeur,
celui qui causera sans doute une panoplie de
problèmes, et aux élèves, et aux organisations
d'enseignement, est celui de l'absence de
passerelle entre les licences commerciales
régulière et l'IFR. En effet, après avoir
commencé l'une le futur pilote ne poun'a pas
changer d'idée et passer à l'autre.
Ce sujet fait l'objet d'une contestation écrite de
la part de l'AQTA. «Dans le cours nonnal des
choses, les étudiants passent à travers toutes
les autres étapes et se réservent l'IFR pour la
fin» de commenter le président du comité de
formation. «C'eut été si simple de concevoir le
programme avec un tronc commun et de
respecter la logique des choses. » Les décisions
du CARAC à ce sujet n'étant pas encore sous
une forme finale, nous pouvons espérer
d'autres gains lors de la prochaine rencontre
prévue pour le mois de mars.
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