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OIHENARTEN AMODIOZKO POESIEN AZTERKETA KONPARATIBOA
e prestamente robado
yo fui como Proserpina,
e de Cupido e Ciprina
a pensamiento entregado». (El Sueño, in Decires narrativos,
LXXII).
«Del cual soy apressionado
en grandissimas cadenas,
do padezco tales penas
que ya non vivo, cuytado». (Fin, in Decires narrativos).
Kartzelatze4 horretan maitearen hileen kuzkulek zer ikusi ukanen dute:
«Ile urrestatu horiek,
Nadukate harturik,
Begi leinhuru goriek,
Lasto-legez garturik;»
(...) (XXIV)
Ile urreztatuen artea Petraca-rengandik dator bixtan dena:
«Tra le chiome de l'or nascose il laccio,
Al qual mi strinse, Amore;
E da'begli occhi mosse il freddo ghiccio
Che mi passo nel core» (Rime, LIX)
eta gero Ariosto-rengandik:
«La rete fu di queste fila d'oro,
In che'l mio pensier vago intrico l'ale,
E queste ciglia l'arco, e'l guardo strale,
E i feritor questi begli occhi foro». (Soneto VI)
Ronsard-ek eta beste anitzek hartuko duten itxura:
«Puis çà puis là pres les yeulx de ma dame
Entre cent fleurs un retz d'or me tendoit,
Ikus Le Roman de Jaufré:
»Et pour l'amour (de Dieu), dame courtoise, paree qu'il vous a donné tant de valeur,
de prix, d'esprit et de beauté, vous devez avoir pitié de moi, car vous m'avez conquis,
assujetti, pris dans vos lacs, au point que je ne vois ni n'entends ni ne comprends plus rien,
que je ne peux avoir ni joie ni plaisir sans votre amour, et si je ne l'ai pas, je vous le dis,
je mourrai bien vite. (...)
«Hélas, mon Dieu! comment puis -je parler ainsi? Je pensais à chaque instant mourir
quand je ne voyais pas sa charmante personne (...) Quand je la vois, mon mal, mon tourment,
ma douleur redoublent. De l'amour, cela ? Jamais de la vie mais bien le pire mal qui soit
au monde, qui m'anéantit de toutes les manières, me tue, m'emprisonne, me tient asservi
aussi bien quand je ne la vois pas que quand je peux lui parler. Comment puis-je endurer
ce tourment ?» (in op. cit. 906.or.)
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