Et en Brabant wallon… - Natagora

visible, ainsi que le blanc de l’arrière-train. La gorge
et le menton sont plus clairs, blanchâtres. Son cri est
très sonore et émis très régulièrement : une espèce
de krou court et retentissant.
Comportement
Photo : Vincent Rasson
La taille des pattes est impressionnante
La Gallinule poule-d’eau est plus terrestre
qu’aquatique. Elle arpente les prairies et les bords
de plan d’eau en faisant de grands pas tout en
bougeant le cou. Inquiète, elle se réfugie rapidement
dans la végétation serrée du bord de l’eau ou en
se précipitant dans l’étang tout proche. Elle nage
vivement, le cou en avant animé d’un battement
régulier ; il est rare de la voir plonger. Elle vole peu,
essentiellement pour franchir un espace découvert.
Son alimentation est principalement végétale ;
elle la complète avec les petits animaux des eaux
douces : insectes, larves, vers, etc. Lors de la
période de reproduction, elle défend son territoire de
manière agressive. Le nid est constitué d’un amas
de branches, arrimé au sol ou à la berge. Celui-ci
accueille de 5 à 11 œufs. La couvaison, partagée
par les 2 parents, dure environ 3 semaines. Les
poussins quittent rapidement le nid, pour y revenir,
sous l’œil attentif des adultes. Un mois plus tard, ils
deviennent autonomes. La poule d’eau réalise souvent
2 couvaisons, parfois 3.
Habitat
La poule d’eau n’est pas difficile pour son habitat.
Deux éléments sont déterminants : une petite surface
d’eau et une bordure végétale pour se réfugier. Elle
est très répandue (jusque dans les parcs urbains) et
s’est bien adaptée à la présence humaine. En dehors
Le Bruant Wallon - nr 12- septembre 2011
de la période de reproduction, elle vit en groupes
parfois nombreux. Chez nous, elle est sédentaire mais
peut migrer à faible distance et s’installer le long des
cours d’eau en cas de gelée. Les individus du nord et
de l’est de l’Europe passent l’hiver au sud et à l’ouest
du continent.
En Brabant wallon
Deux tiers des 6000 couples recensés en Wallonie
durant la période atlas 2001-2007 occupent les
régions limoneuses brabançonne et hennuyère. La
poule d’eau est donc commune dans la province.
Notons qu’il s’agit toutefois d’une espèce en
régression (-40% par rapport aux données de l’Atlas
belge 1973-1977).
Source : Atlas des oiseaux nicheurs de Wallonie 2001-2007
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